Mapetite LILOU Petit ange, tout de blanc, s'est envolĂ© Attraper les Ă©toiles toutes illuminĂ©es Aux parfums de canelle et de rosĂ©e Les Ă©parpiller, sur nos coeurs attristĂ©s Petit ange, tout de blanc, s'est envolĂ© Au firmament d'une vie reposĂ©e Et dans les cieux, nous regarder Emportant notre peine dans ses valentine poeme pour maman de fils Petit ange, tout Etles Ă©toiles nous dĂ©voilent leurs rĂȘves inouĂŻs. Une nuit entĂ©nĂ©brĂ©e de nuages dĂ©nudĂ©e, Sur une Ă©toile diamantĂ©e, le regard posĂ©, AimantĂ©, Ă©tirĂ© et de mille feux leciel n'a jamais Ă©tĂ© aussi beau qu'il n'est aujourd'hui une nouvelle Ă©toile lĂ -haut comme un soleil en pleine nuit. un nouvel ange est montĂ© pourquoi m'as tu laissĂ©e ? tu veilles sur L Ă©toile de Barnard est une Ă©toile de la constellation zodiacale d' Ophiuchus 2. Cette naine rouge, variable de type BY Draconis 5, est l'Ă©toile connue dont le mouvement propre est le Elleilluminera ton cƓur, quelle que soit ta demeure. Elle saura te protĂ©ger dans ces lieux qui te sont Ă©trangers. Puis avec le temps ils te sembleront plus familiers. Avec l’espoir d’un monde meilleur qui est exempt de douleur. Maman tu es ma star d’une vie quand je pense Ă  toi mon cƓur se rĂ©jouit. 7YrZiXQ. I Le ciel est Ă©toilĂ© par les obus des Boches La forĂȘt merveilleuse oĂč je vis donne un bal La mitrailleuse joue un air Ă  triples croches Mais avez-vous le mot — Mais oui le mot fatal — Aux crĂ©neaux aux crĂ©neaux laissez lĂ  les pioches On sonne GARDE À VOUS rentrez dans vos maisons CƒUR obus Ă©clatĂ© qui sifflait sa romance Je ne suis jamais seul voici les deux caissons Tous les dieux de mes yeux s’envolent en silence Nous vous aimons ĂŽ Vie et nous vous agaçons Les obus miaulaient un amour Ă  mourir Les amours qui s’en vont sont plus doux que les autres Il pleut BergĂšre il pleut et le sang va tarir Les obus miaulaient Entends chanter les nĂŽtres Pourpre Amour saluĂ© par ceux qui vont pĂ©rir Le Printemps tout mouillĂ© la Veilleuse l’Attaque Il pleut mon Ăąme il pleut mais il pleut des yeux morts Ulysse que de jours pour rentrer dans Ithaque Couche-toi sur la paille et songe un beau remords Qui PUR EFFET DE L’ART soit aphrodisiaque II Je t’écris ĂŽ mon Lou de la hutte en roseaux OĂč palpitent d’amour et d’espoir neuf cƓurs d’hommes Les canons font partir leurs obus en monĂŽmes Et j’écoute gĂ©mir la forĂȘt sans oiseaux Il Ă©tait une fois en BohĂȘme un poĂšte Qui sanglotait d’amour puis chantait au soleil Il Ă©tait autrefois la comtesse Alouette Qui sut si bien mentir qu’il en perdit la tĂȘte En perdit sa chanson en perdit le sommeil Un jour elle lui dit Je t’aime ĂŽ mon poĂšte Mais il ne la crut pas et sourit tristement Puis s’en fut en chantant Tire-lire Alouette Et se cachait au fond d’un petit bois charmant Un soir en gazouillant son joli tire-lire La comtesse Alouette arriva dans le bois Je t’aime ĂŽ mon poĂšte et je viens te le dire Je t’aime pour toujours Enfin je te revois Et prends-la pour toujours mon Ăąme qui soupire Ô cruelle Alouette au cƓur dur de vautour Vous mentĂźtes encore au poĂšte crĂ©dule J’écoute la forĂȘt gĂ©mir au crĂ©puscule La comtesse s’en fut et puis revint un jour PoĂšte adore-moi moi j’aime un autre amour Il Ă©tait une fois un poĂšte en BohĂȘme Qui partit Ă  la guerre on ne sait pas pourquoi Voulez-vous ĂȘtre aimĂ© n’aimez pas croyez-moi Il mourut en disant Ma comtesse je t’aime Et j’écoute Ă  travers le petit jour si froid Les obus s’envoler comme l’amour lui-mĂȘme III Te souviens-tu mon Lou de ce panier d’oranges Douces comme l’amour qu’en ce temps-lĂ  nous fĂźmes Tu me les envoyas un jour d’hiver Ă  NĂźmes Et je n’osais manger ces beaux fruits d’or des anges Je les gardai longtemps pour les manger ensemble Car tu devais venir me retrouver Ă  NĂźmes De mon amour vaincu les dĂ©pouilles opimes Pourrirent J’attendais Mon cƓur la main me tremble Une petite orange Ă©tait restĂ©e intacte Je la pris avec moi quand Ă  six nous partĂźmes Et je l’ai retrouvĂ©e intacte comme Ă  NĂźmes Elle est toute petite et sa peau se contracte Et tandis que les obus passent je la mange Elle est exquise ainsi que mon amour de NĂźmes Ô soleil concentrĂ© riche comme mes rimes Ô savoureux amour ĂŽ ma petite orange Les souvenirs sont-ils un beau fruit qu’on savoure En mangeant j’ai dĂ©truit mes souvenirs opimes PuissĂš-je t’oublier mon pauvre amour de NĂźmes J’ai tout mangĂ© l’orange et la peau qui l’entoure Mon Lou pense parfois Ă  la petite orange Douce comme l’amour le pauvre amour de NĂźmes Douce comme l’amour qu’en ce temps-lĂ  nous fĂźmes Il me reste une orangeï»żun cƓur un cƓur Ă©trange IV Tendres yeux Ă©clatĂ©s de l’amante infidĂšleï»żObus mystĂ©rieux Si tu savais le nom du beau cheval de selleï»żQui semble avoir tes yeux Car c’est Loulou mon Lou que mon cheval se nommeï»żUn alezan brĂ»lĂ© Couleur de tes cheveux cul rond comme une pommeï»żIl est lĂ  tout sellĂ© Il faut que je reçoive ĂŽ mon Lou la mesureï»żExacte de ton doigt Car je veux te sculpter une bague trĂšs pureï»żDans un mĂ©tal d’effroi Les grandsclassiques PoĂ©sie Française 1 er site français de poĂ©sie Les Grands classiques Tous les auteurs Victor HUGO Un soir que je regardais le ciel Un soir que je regardais le ciel Elle me dit, un soir, en souriant - Ami, pourquoi contemplez-vous sans cesseLe jour qui fuit, ou l'ombre qui s'abaisse,Ou l'astre d'or qui monte Ă  l'orient ?Que font vos yeux lĂ -haut ? je les le ciel; regardez dans mon Ăąme !Dans ce ciel vaste, ombre oĂč vous vous plaisez,OĂč vos regards dĂ©mesurĂ©s vont lire,Qu'apprendrez-vous qui vaille mon sourire ?Qu'apprendras-tu qui vaille nos baisers ?Oh! de mon coeur lĂšve les chastes tu savais comme il est plein d'Ă©toiles !Que de soleils ! vois-tu, quand nous aimons,Tout est en nous un radieux dĂ©vouement, rayonnant sur l'obstacle,Vaut bien VĂ©nus qui brille sur les vaste azur n'est rien, je te l'atteste ;Le ciel que j'ai dans l'Ăąme est plus cĂ©leste !C'est beau de voir un astre s' monde est plein de merveilleuses est l'aurore et douces sont les n'est si doux que le charme d'aimer !La clartĂ© vraie et la meilleure flamme,C'est le rayon qui va de l'Ăąme Ă  l'Ăąme !L'amour vaut mieux, au fond des antres frais,Que ces soleils qu'on ignore et qu'on mit, sachant ce qui convient Ă  l'homme,Le ciel bien loin et la femme tout dit Ă  ceux qui scrutent l'azur sombre "Vivez ! aimez ! le reste, c'est mon ombre !"Aimons ! c'est tout. Et Dieu le veut ton ciel que de froids rayons dorent !Tu trouveras, dans deux yeux qui t'adorent,Plus de beautĂ©, plus de lumiĂšre aussi !Aimer, c'est voir, sentir, rĂȘver, plus grand s'ajoute au coeur plus bien-aimĂ© ! n'entends-tu pas toujoursDans nos transports une harmonie Ă©trange ?Autour de nous la nature se changeEn une lyre et chante nos ! aimons-nous ! errons sur la pelouseNe songe plus au ciel ! j'en suis jalouse ! -Ma bien-aimĂ©e ainsi tout bas parlait,Avec son front posĂ© sur sa main blanche,Et l'oeil rĂȘveur d'un ange qui se penche,Et sa voix grave, et cet air qui me plaĂźt ;Belle et tranquille, et de me voir charmĂ©e,Ainsi tout bas parlait ma coeurs battaient ; l'extase m'Ă©touffait ;Les fleurs du soir entr'ouvraient leurs corolles ...Qu'avez-vous fait, arbres, de nos paroles ?De nos soupirs, rochers, qu'avez-vous fait ?C'est un destin bien triste que le nĂŽtre,Puisqu'un tel jour s'envole comme un autre !O souvenirs ! trĂ©sor dans l'ombre accru !Sombre horizon des anciennes pensĂ©es !ChĂšre lueur des choses Ă©clipsĂ©es !Rayonnement du passĂ© disparu !Comme du seuil et du dehors d'un temple,L'oeil de l'esprit en rĂȘvant vous contemple !Quand les beaux jours font place aux jours amers,De tout bonheur il faut quitter l'idĂ©e ;Quand l'espĂ©rance est tout Ă  fait vidĂ©e,Laissons tomber la coupe au fond des ! l'oubli ! c'est l'onde oĂč tout se noie ;C'est la mer sombre oĂč l'on jette sa joie. Cette histoire est tirĂ©e du volume 1 des Histoires vraies du dedans dans le cadre des ateliers menĂ©s en 2015-2016 dans les centres pĂ©nitentiaires des Baumettes Ă  Marseille et Toulon-La FarlĂšde, le centre de dĂ©tention de Tarascon et Ă  la Valentine, dans l’établissement pĂ©nitentiaire pour mineurs. [Axinte feuillette un recueil de poĂšmes d’Eminescu] Comment dire, c’est une histoire d’amour Ă©crite par le plus grand poĂšte de Roumanie, c’est une des poĂ©sies les plus cĂ©lĂšbres. Il est question
 Je sais pas
 Une histoire d’amour, je m’en souviens mĂȘme plus
 Je l’ai apprise Ă  l’école
 Bon, je le lis. Le poĂšte Mihai Eminescu 1850-1889. A fost ca niciodată Il Ă©tait une fois, jadis, Jadis, il y a longtemps, Une fille des rois, des plus grands rois, Une fille comme le printemps. Elle Ă©tait seule avec ses parents Et belle parmi les belles, Comme la Vierge parmi les saints, La Lune sur le ciel. Dans l’ombre imposante des voĂ»tes Elle marche lentement Vers la fenĂȘtre oĂč, toujours, HypĂ©rion attend. Elle regarde comme il brille Dans les hauteurs lointaines Sur les chemins toujours mouvants Des vaisseaux noirs il mĂšne. Aujourd’hui vu, demain revu – Et le dĂ©sir se lie ; HypĂ©rion aussi, il tombe Amoureux de la fille. La tĂȘte aux mains, elle rĂȘve et rĂȘve, Et agrandit sa peine
 Ainsi, rĂȘvant toujours, de lui Sa tĂȘte, son Ăąme sont pleines Luceafărul, poĂšme de Mihai Eminescu, dans Poezii. Ed. Cartex, 1970, traduction Georges Pruteanu. En fait, c’est de ça qu’il est question, que Luceafărul, l’étoile du matin se transforme en
 en prince, et la jeune fille le regarde descendre de la voĂ»te cĂ©leste, et un jour il se transforme en prince. Le jeune homme est beau et blond, il ressemble Ă  un beau VoĂŻĂ©vode et il y a le dĂ©but d’un dialogue entre Luceafărul et la jeune fille. Il lui promet beaucoup de belles choses, il lui explique que son pĂšre est le ciel et sa mĂšre est la mer, et il lemmĂšnera dans son palais. Oui, mais elle va refuser, elle lui dit qu’elle est vivante et que lui, il est mort. Oui
 finalement
 elle aimait Ă©normĂ©ment son Ă©toile Luceafărul. Et pourtant elle Ă©tait consciente que ce n’est pas possible
 que ça ne sera jamais possible avec Luceafărul. Et lui de son cĂŽtĂ©, il Ă©prouvait les mĂȘmes sentiments. Donc, c’est l’histoire d’un amour impossible
 Une trĂšs belle histoire. Axinte, Tarascon 2016. Traduit du roumain par Laure Hinckel. PoĂšmes d'ombres et de lumiĂšre StĂ©phen Moysan I II III IV V VI VII VIII Droit d'utiliser Ă  des fins non commerciales, de partager ou d'adapter l'ƒuvre. Pour cela, vous devez la crĂ©diter, intĂ©grer un lien vers cette page du site et indiquer si des modifications ont Ă©tĂ© effectuĂ©es. Les nouvelles ƒuvres créées Ă  partir de celle-ci seront sous les mĂȘmes conditions. Quand tout a Ă©tĂ© dit Ne plus rien dire Pour accĂ©der Ă  la poĂ©sie Par la voix du silence. S’ouvrir Ă  l’infini À l’intĂ©rieur de soi-mĂȘme Ne plus craindre de rĂ©soudre Sa propre Ă©nigme. — StĂ©phen Moysan, PoĂšmes d'ombres et de lumiĂšre Plus obscur que la nuit Sans lune et sans Ă©toile Qui possĂšde un matin Le cƓur des hommes sans aube. Mon dĂ©sespoir grandit Dans cette vie Tant de choses Ă  changer Si peu en notre pouvoir. — StĂ©phen Moysan, PoĂšmes d'ombres et de lumiĂšre Jusqu’à la fin ĂȘtre tĂ©moin De cet effroyable monde Aux pires peines Ă©prouvĂ©es Pour de vains Ă©clats de gloire, Ce qui nous est donnĂ© C’est la promesse d’une vie Une infinitĂ© de chemins possibles Qui mĂšnent tous Ă  la chute. — StĂ©phen Moysan, PoĂšmes d'ombres et de lumiĂšre Quand certains mots Font couler les larmes, Brisent les cƓurs, DĂ©truisent l’humain, J’aurais voulu Donner le sourire, Chanter l’amour, Construire l’avenir. — StĂ©phen Moysan, PoĂšmes d'ombres et de lumiĂšre Avant sa venue Le temps nous pĂšse Mais c’est sa lĂ©gĂšretĂ© Qui fait pencher la balance. Longues sont les heures D’attentes passĂ©es Ă  l’espĂ©rer Mais brĂšve parait l’éternitĂ© Si elle est d’amour. — StĂ©phen Moysan, PoĂšmes d'ombres et de lumiĂšre Dans ton cƓur brisĂ© J’ai pu m’introduire Par chance D’avoir souffert aussi. Les paroles des gens heureux Sont douces mĂ©lodies Mais les plus beaux Ă©changes Sont des silencieux. — StĂ©phen Moysan, PoĂšmes d'ombres et de lumiĂšre La lune dans le ciel CrĂ©e des Ă©toiles dans ses yeux, C’est pour moi un rĂȘve Ă©veillĂ© Sur fond de nuit. Elle est d’une beautĂ© Qui rend unique tout d’ici, Et nous ne sommes plus Que deux sourires partagĂ©s. — StĂ©phen Moysan, PoĂšmes d'ombres et de lumiĂšre Pour toi ma belle, j’écris Sur le temps passĂ©, Sur notre amour vĂ©cu, Sur la vie sans regret, Rien ne t’est impossible, MĂȘme d’ĂȘtre l’ñme d’un poĂšme, Quand mes lĂšvres se posent Sur les tiennes, j’embrasse l’avenir. — StĂ©phen Moysan, PoĂšmes d'ombres et de lumiĂšre Dans les nuits d’automne, errant par la ville, Je regarde au ciel avec mon dĂ©sir, Car si, dans le temps qu’une Ă©toile file, On forme un souhait, il doit s’accomplir. Enfant, mes souhaits sont toujours les mĂȘmes Quand un astre tombe, alors, plein d’émoi, Je fais de grands voeux afin que tu m’aimes Et qu’en ton exil tu penses Ă  moi. A cette chimĂšre, hĂ©las ! je veux croire, N’ayant que cela pour me consoler. Mais voici l’hiver, la nuit devient noire, Et je ne vois plus d’étoiles filer. François CoppĂ©e, L’ExilĂ©e 1877

une etoile de plus dans le ciel poeme