Dieun’est pas un homme pour mentir, ni le fils d’un homme pour revenir sur sa décision. Ce qu’il a dit, ne le fera- t- il pas? Ce qu’il a déclaré, ne l’accomplira- t- il pas. Dieun’est pas un homme pour mentir, il n’est pas un être humain pour avoir du regret. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a déclaré, ne le réalisera-t-il pas ? VidéoTikTok de Normil Sandy (@normilsandy) : « c'est Dieu qui a commencé 🤫🤫😀mirak la pa two lwen .il n'est pas un homme pour mentir 🙌 .#ksbloomenfantsdedieu #zafebondye #imparctumgirl #princessededieu #pourtoi #gloireadieu #puissancededieu ». son original. Chapitre400 : Plan pour la création d’un Dieu « Bip, bip, bip ! » Tôt le matin, Han Yu, toujours endormi, fut soudain réveillé par l’alerte qui retentissait de son communicateur par son oreiller. Les yeux fermés, il fouilla auprès de son oreiller et s’approcha du coupable qui avait perturbé son sommeil. Ce n’est qu’alors qu’il ouvrit les yeux Voyant un nom familier à DevantDieu, le chemin de Balaam est « pervers » et « mène à la perdition » (22 : 32). Cet homme feint d’avoir le désir d’obéir à Dieu. En réalité, il est « amorcé par sa propre convoitise » et cherche à la satisfaire (Jac. 1 : 14). Comme chez tant d’autres hommes, il y a de la duplicité dans son cœur. u8OZMjx. La question du mensonge et de sa moralité est une question philosophique abordée notamment par des auteurs comme Kant, Rousseau ou Benjamin Constant. Je vais ici vous présenter certains éléments du problèmes et arguments sur cette question. Le mensonge peut-il être moral si c’est pour une bonne raison ? Ou bien doit-on dire que mentir est toujours moralement condamnable quelque soit la raison pour laquelle nous pourrions être amené à mentir ? Mais si l’on admet que mentir est toujours immoral, en est-il de même du mensonge par omission ou plus généralement du fait de cacher la vérité sans pour autant dire le faux ? Pour plus de précisions sur la manière de formuler une problématique en philosophie, je vous renvoie à cet article sur le sujet. Le mensonge est traditionnellement condamné Le mensonge est généralement très largement condamné dans notre culture judéo-chrétienne qui suit en cela les principes de Saint Augustin d’Hippone, philosophe et théologien du IIIe-IVe siècle après J-C. En effet, Saint Augustin contre Saint Jérôme, condamne dans Du mensonge toute idée qu’il pourrait y avoir de bons mensonges». A ses yeux, le mensonge est mauvais par nature quelque soit la situation ou la fin du mensonge car il consiste à parler contre sa pensée avec l’intention de tromper ». Ce faisant, le menteur est donc un homme au cœur double qui sait le vrai et dit le faux. Ainsi, pour Augustin, le menteur pèche contre Dieu du fait de sa duplicité et pèche contre son semblable par son désir de le tromper. Néanmoins, si Saint Augustin condamne le mensonge sans équivoque, il distingue le mensonge du secret au sens strict car cacher la vérité n’est pas mentir ». Ainsi, quand le devoir de dire vrai et la charité chrétienne entrent en conflit le devoir est de déclarer Je sais mais je ne parlerai pas ». Il admet néanmoins que cette solution est extrêmement risquée et coûteuse pour celui qui garde le secret et indique donc qu’il est possible d’avoir recours à des expressions équivoques afin d’induire l’interlocuteur malintentionné en erreur sans que cela soit un mensonge franc. Ce procédé peut être utilisé dès lors que ce qui est dit est en partie vrai. Saint Augustin prend ainsi l’exemple d’Abraham qui craignant pour la vie de Sarah déclare au Pharaon que Sarah est sa sœur et non sa femme. La réponse n’est pas fausse car Sarah est bien sa demi-sœur, mais elle est aussi son épouse. Saint Augustin distingue ainsi le mensonge franc du fait de garder un secret en utilisant l’ambiguïté. Le mensonge met en danger la société La question de savoir si l’on peut ou non ne pas dire toute la vérité à un homme est traitée notamment dans une controverse qui oppose Emmanuel Kant à Benjamin Constant. Kant condamne tout mensonge délibéré. Selon lui, il n’est absolument pas moral de mentir même pour garder un secret. L’homme a pour devoir de dire la vérité ou plus exactement de dire ce qu’il croit vrai. Si le Sujet vient à mentir alors il enfreint le premier impératif catégorique exposé en ces termes par Kant dans les Fondements de la métaphysique des mœurs Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée en loi universelle de la nature ». Cela signifie que l’individu doit pouvoir rationnellement vouloir que chacun agisse comme lui de telle sorte que cela devienne la norme. Or, selon Kant, nous ne pouvons pas rationnellement vouloir que tout le monde mente car cela rendrait toute vie en société impossible. Il n’y aurait, en effet, plus aucun lien entre des personnes qui se mentent constamment et mutuellement. De plus, selon Kant, celui qui ment doit ensuite endosser la responsabilité morale de tout ce qui peut arriver du fait de son mensonge car il est intervenu dans le cours des événements. Si je dis quelque chose de faux dans des affaires d’importance où le mien et le tien sont en jeu, dois-je répondre de toutes les conséquences qui peuvent suivre de mon mensonge ? Par exemple, un maître a donné l’ordre de répondre, si quelqu’un le demandait, qu’il n’est pas à la maison. Le domestique suit la consigne reçue, mais il est cause par-là que son maître, après être sorti, commet un grand crime, ce qui aurait été empêché par la force armée envoyée pour l’appréhender. Sur qui retombe ici la faute, selon les principes de l’éthique ? A n’en pas douter sur le domestique également qui, par le mensonge a enfreint un devoir envers lui-même sa propre conscience doit lui reprocher les conséquences. » Kant ; Doctrine de la vertu Ch. 1, Art. 1 Du mensonge, 1797 Aux yeux de Kant, il n’est donc pas moral de mentir pour garder un secret même si cela semble être dans l’intérêt d’autrui. C’est sur ce point notamment que Benjamin Constant s’oppose à la thèse de Kant dans ses Réactions politiques. Doit-on mentir à un assassin ? Le débat entre Kant et Constant porte notamment sur la situation suivante si un assassin vient vous demander si votre ami s’est réfugié chez vous, n’est-il pas moral de lui mentir ? Un ami ne peut-il pas attendre légitiment de vous que vous gardiez son secret si sa vie est menacée ? Pour Kant, le mensonge est toujours condamnable car vous prenez alors la responsabilité de ce qui va se passer ensuite. Si vous mentez en disant que votre ami n’est pas là, et que l’assassin retournant dans la rue y trouve votre ami qui était sorti de la maison entre temps, alors c’est votre faute. Constant remarque lui, au contraire, que le lien social et la moralité même se trouvent menacés si l’on ne peut faire confiance à personne même pas à un ami pour garder un secret vital. Il va donc chercher à trouver une règle qui permette de justifier le mensonge dans ce cas. Dire la vérité est un devoir. Qu’est-ce qu’un devoir ? L’idée de devoir est inséparable de celle de droits un devoir est ce qui, dans un être, correspond aux droits d’un autre. Là où il n’y a pas de droits, il n’y a pas de devoirs. Dire la vérité n’est donc un devoir qu’envers ceux qui ont droit à la vérité. Or nul homme n’a droit à la vérité qui nuit à autrui. » Benjamin Constant, Des réactions politiques, Paris, Flammarion, 2013 Benjamin Constant voit donc les conséquences terribles que pourraient avoir l’obligation morale de toujours dire la vérité et cherche à montrer que l’idée qu’il y aurait un devoir de dire la vérité est infondée car il n’existe pas de droit à la vérité dès lors que cette vérité peut nuire à autrui. En effet, dans un Etat de droit, chaque individu peut faire usage de sa liberté dès lors que celle-ci ne menace pas la liberté d’autrui. En d’autres termes, chacun a des libertés garanties par l’Etat que l’on appelle des droits et donc des devoirs car il doit respecter les droits des autres. Par exemple, si un individu a le droit de s’exprimer alors les autres ont le devoir de le laisser s’exprimer et s’ils ne le font pas, ils peuvent être sanctionnés par la loi. Ainsi, avoir un droit c’est avoir l’autorisation de faire quelque chose que les autres n’ont pas le droit de m’empêcher de faire. Constant défend ici l’idée que ce système de droits et devoirs ne peut fonctionner et être respecté que si les droits qui sont donnés aux individus sont des droits qui ne nuisent pas à autrui. En effet, l’objectif du droit en général est bien la coexistence pacifique des individus. Or, si l’on donne des droits à certains qui sont nuisibles pour les autres alors il semble légitime d’en dénoncer l’injustice. Pour conclure, on pourrait en suivant Constant défendre que garder un secret en mentant est même un devoir moral si la personne qui demande la vérité a pour but de nuire à autrui et n’a donc pas droit à la vérité. On pourrait alors nous objecter avec Saint Augustin qu’il est préférable de refuser de répondre plutôt que de mentir ou de donner une réponse équivoque qui trompe l’interlocuteur, mais comme lui-même l’admet c’est là s’exposer soi-même à biens des risques sans certitude d’aider notre ami car notre interlocuteur peut interpréter notre silence comme un aveu. Ainsi, par notre silence, nous pouvons aussi trahir autrui. En revanche, mentir délibérément à autrui si la réponse ne présente pas de danger pour les autres, reste sans nul doute une faute morale. Si vous avez aimé, n'hésitez pas à partager ! 1 Nombres 2319 “Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t il pas ?” 2 Deutéronome 79 “Sache donc que c’est l’Éternel ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à la millième génération envers ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements.” 3 Psaumes 910 “Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel !” 4 Psaumes 2510 “Tous les sentiers de l’Éternel sont miséricorde et fidélité, pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements.” 5 Esaïe 264 “Confiez-vous en l’Éternel à perpétuité, car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles.” 6 2 Timothée 213 “Si nous sommes infidèles, Il demeure fidèle, car Il ne peut se renier lui-même.” 7 1 Pierre 419 “Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien.” 8 2 Pierre 39 “Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. “ 9 Hébreux 1111 “C’est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse.” 10 Ézéchiel 1225 “Car moi, l’Éternel, je parlerai; Ce que je dirai s’accomplira, Et ne sera plus différé; Oui, de vos jours, famille de rebelles, Je prononcerai une parole et je l’accomplirai, Dit le Seigneur, l’Éternel.” La rédac’ vous recommande Le livre “Bonjour Saint-Esprit” écrit par Benny Hinn, un livre pour toutes les personnes qui s’interrogent sur la personne du Saint-Esprit, sont prêtes à Le rencontrer intimement et personnellement et disposées à écouter Sa voix. Dieu n’est point un homme. Contrairement à la superficialité de l’homme, dont Balaam est un exemple, Dieu est digne de confiance et immuable. Il ne change pas ; ses paroles se réalisent toujours. L’histoire de Balaam met en lumière la différence fondamentale entre le vrai Dieu et les êtres humains ces derniers sont sujets à la cupidité. Elle souligne aussi le contraste combien frappant entre le vrai Dieu et les faux les sacrifices qu’il offre et l’argent qu’il propose à Balaam, Balaq montre que les dieux sont instables, ne sont présents qu’à certains endroits et peuvent être achetés. Mais le vrai Dieu d’Israël est fiable et fidèle à son peuple. Il honore l’alliance qu’il a conclue ; il est le même hier, aujourd’hui et demain. Toute l’Écriture témoigne de la nature constante et immuable de bénédiction divine reposait sur Israël parce que le vrai Dieu était avec ce peuple Nombres 2319-21. L’impossibilité de maudire ceux que Dieu bénit prouve bien sa présence au milieu de son peuple au désert. Le Journal Chrétien est un média d’espérance qui passe l’information au tamis de l’Évangile. Il parle des joies et des espoirs ainsi que des tristesses et des angoisses des femmes et des hommes de notre temps. Il appartient au portail web évangélique qui regroupe la plateforme de ressources bibliques Bible audio, le réseau social chrétien la chaîne de télévision chrétienne évangélique ses applications chrétiennes gratuites et la lettre de nouvelles "Un message biblique par jour". Je fais un donVotre don est déductible d’impôt à hauteur de 66 %, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Dans un paysage médiatique marqué par le mensonge et les fake news infox, fausses nouvelles, fausses informations, informations fallacieuses, le Journal Chrétien se positionne comme le média de la vérité. Nos journalistes et correspondants essaient de s’approcher de la vérité des faits avec beaucoup d’humilité. Soutenir le Journal Chrétien, c’est aider au développement d’un média affranchi de toute influence mondaine ; c’est faire entendre la voix des chrétiens portée par l’espérance de l’Évangile; c’est offrir aux chrétiens des ressources qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs. Vos dons sont déductibles d’impôts Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don. Chaque donateur reçoit un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité. Comment nous soutenir? Vous pouvez nous soutenir par 1. carte bancaire ou par prélèvement automatique Faites votre paiement par carte bancaire ou par prélèvement automatique ici. 2. virement bancaire Vous pouvez faire votre virement SEPA en adressant votre paiement à J’aime L’info pour qu’ils soient éligibles à une déduction fiscale, en précisant don au Journal Chrétien » J’aime L’info 226 rue Saint-Denis 75002 Paris IBAN FR1240031000010000388072S04 BIC CDCGFRPPXXX 3. chèque Vous pouvez choisir de verser votre don en nous adressant un chèque libellé à l’ordre de Le Journal Chrétien - J’aime l’info 10-14 rue Jean Perrin 17000 La Rochelle, France 4. Paypal sans déduction fiscale Vous pouvez également effectuer votre don par Paypal. Toute l’équipe du Journal Chrétien vous remercie pour votre soutien et votre confiance. _________________________________________________ Il appartient au portail web évangélique qui regroupe la plateforme de ressources bibliques Bible audio, le réseau social chrétien la chaîne de télévision chrétienne évangélique ses applications chrétiennes gratuites et la lettre de nouvelles Un message biblique par jour . Le site propose notamment l’actualité chrétienne internationale chrétiens du monde, chrétiens persécutés, des études bibliques, des dépêches d’agences de presse, l’actualité française et internationale, des nouvelles économiques, boursières, sportives et sanitaires, des informations sur les sciences et technologies, etc. Tags chrétiens, chrétien, bible, bible audio, Dieu, Jésus, Jésus-Christ, évangélique, évangéliques, église, église évangélique, protestants, église protestante Comment lire le livre Dieu, la science, les preuvesparu cet hiver ? Son premier mérite, c’est de nous proposer tout un parcours historique pour mettre en lumière le fait que, après la croissance, au cours du XIXe puis au début du XXe siècle, des courants scientistes – selon lesquels la science est la seule source fiable de savoir sur le monde, cette attitude s’est trouvée largement remise en cause et questionnée par l’évolution même des découvertes scientifiques. L’ouvrage passe ainsi en revue toutes ces avancées scientifiques qui ont introduit de la complexité, de l’incomplétude dans la démarche scientifique, que ce soit en thermodynamique, en mécanique quantique, ou encore en science de la nature, ou avec le principe entropique en par son propre mouvement, chacune des sciences montre que le fond des choses », le principe premier, lui échappe. Que l’on ne peut donc faire de la science l’origine de tout et l’explication de tout. Le scientisme pur et dur triomphant du début du XXe siècle se trouve mis à mal par toute l’évolution de la recherche scientifique depuis un nouvelle définition de l’objet scientifiqueEn soi, cela n’a rien de neuf. Ces découvertes étaient déjà connues, depuis déjà les années 1980-2000. On se trouve effectivement désormais devant une nouvelle définition de l’objet scientifique un objet que l’on n’étudie pas en soi », mais dans ses relations, ses interactions avec les autres épistémique, et aussi avec le sujet qui étudie.→ À LIRE AUSSI. Un dialogue parfois difficile entre science et foiDans la complexité d’aujourd’hui, il y a donc de l’incertitude et de l’incomplétude. Mais cela ne signifie pas pour autant que la science est délégitimée, on ne peut pas parler de défaite de la raison scientifique. Simplement, cette incomplétude est devenue la condition même de l’exercice du scientifique. De ce fait, une vision totalement matérialiste est difficile à tenir. En ce sens-là, je suis d’accord avec l’idée, promue par le livre, que les découvertes récentes nous questionnent sur le fond des choses ».Mais doit-on voir, comme le prétend cet ouvrage, dans cette incomplétude les preuves de l’existence de Dieu ? Non, car on confond alors les domaines. Le principe entropique, dont parle le livre, pose un questionnement. Mais il ne prouve pas qu’il y aurait derrière les choses » un Dieu qui aurait ajusté les mécanismes de l’Univers et du vivant. Et le Dieu de Jésus-Christ n’est certainement pas un Dieu grand horloger ».Ne pas confondre les domaines de la science et de la foiAu fond, ce questionnement de la science actuelle permet de relancer le dialogue entre Foi et science. Mais ce dialogue doit prendre garde à bien articuler ces domaines, et non les confondre. Par exemple, lorsque nous examinons le rapport entre la Création, au sens biblique, et l’évolution, au sens darwinien. Les deux processus ne se situent pas sur le même plan et ne doivent donc pas être Création est dans l’ordre de la transcendance. En quelque sorte, tout ce qui est existe » car Dieu le fait être. Alors que le principe de l’évolution nous apprend que tout ce qui est apparu dans le cours de l’histoire de la vie est le fruit de la transformation de l’énergie et de la matière. Il faut donc parvenir à articuler ces deux actions, sans les confondre. Teilhard de Chardin a une belle expression Dieu fait les choses se faire. » Dieu ne prend pas son tournevis. Il donne les conditions pour que les choses se fassent. Surtout, le Dieu de l’Alliance donne une autonomie aux créatures, qui poursuivent la création. Dieu n’est ni le fabricant ni le grand horloger. Il crée par sa Parole, dans un Amour n’est pas un fabricantJean-Paul II, dans l’encyclique Fides et ratio, met bien en évidence ces différents niveaux. Il est vrai que l’on peut regretter la tendance de notre société à séparer de manière étanche le domaine de la foi et celui de la science, tendance qui touche d’ailleurs les catholiques eux-mêmes on est croyant dans l’Église, scientifique dans son laboratoire. C’est faire preuve de fidéisme, et je comprends que le livre veuille lutter contre cela, dans une société qui se méfie du religieux. Mais entre une forme de concordance, qui ramène toute la science à Dieu, et un fidéisme, selon lequel la raison ne nous apprend rien sur la nature vraie des choses, il y a une articulation à faire, dans le respect des différents domaines.→ À LIRE AUSSI. Pour sortir des malentendus entre Dieu et sciencesEn particulier dans le domaine de la théologie Dieu n’est pas un fabricant. C’est un Dieu de l’Alliance, qui a créé un monde inachevé, que les créatures doivent continuer. Comme le dit joliment Basile de Césarée Dieu a permis à l’homme d’entrer dans l’atelier de la création divine. » Mais il est différent d’une sorte d’intelligence supérieure, d’intelligent design » qui conduirait inéluctablement le paquebot de l’Univers et de l’humanité. Ou plutôt, c’est l’intelligence de l’amour et du don gratuit, qui inspire et attire cette évolution d’alpha à oméga. C’est tout le risque de la foi, et de la liberté qu’elle nous science ne prouve pas l’inexistence de Dieu, et en cela, le livre a raison. Mais l’inverse est vrai aussi la science ne prouve pas plus l’existence de Dieu. D’ailleurs quelle serait la foi en un Dieu dont on aurait la preuve scientifique ? Ce ne serait pas la foi… En revanche, nous devons savoir rendre compte de notre foi avec des arguments rationnels, notre raison, dans le contexte des découvertes scientifiques notamment. Parler de l’intelligence du Dieu créateur. Être croyant n’est pas irrationnel. Parallel Verses Louis Segond Bible 1910 Dieu n'est point un homme pour mentir, Ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t il pas? French Darby *Dieu n'est pas un homme, pour mentir, ni un fils d'homme, pour se repentir aura-t-il dit, et ne fera-t-il pas? aura-t-il parle, et ne l'accomplira-t-il pas? French Louis Segond 1910 Dieu n'est point un homme pour mentir, Ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t il pas? French Martin 1744 Le [Dieu] Fort n'est point homme pour mentir, ni fils d'homme pour se repentir; il a dit, et ne le fera-t-il point? il a parlé, et ne le ratifiera-t-il point? New American Standard Bible "God is not a man, that He should lie, Nor a son of man, that He should repent; Has He said, and will He not do it? Or has He spoken, and will He not make it good? Références croisées 1 Samuel 1529 Celui qui est la force d'Israël ne ment point et ne se repent point, car il n'est pas un homme pour se repentir. Malachie 36 Car je suis l'Éternel, je ne change pas; Et vous, enfants de Jacob, vous n'avez pas été consumés. Jacques 117 toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation. Tite 12 lesquelles reposent sur l'espérance de la vie éternelle, promise dès les plus anciens temps par le Dieu qui ne ment point, Romains 1129 Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel. Hébreux 618 afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l'espérance qui nous était proposée. 1 Chroniques 1717 C'est peu de chose à tes yeux, ô Dieu! Tu parles de la maison de ton serviteur pour les temps à venir. Et tu daignes porter les regards sur moi à la manière des hommes, toi qui es élevé, Éternel Dieu! Psaumes 8935 J'ai juré une fois par ma sainteté Mentirai-je à David? Osée 119 Je n'agirai pas selon mon ardente colère, Je renonce à détruire Éphraïm; Car je suis Dieu, et non pas un homme, Je suis le Saint au milieu de toi; Je ne viendrai pas avec colère. Michée 720 Tu témoigneras de la fidélité à Jacob, De la bonté à Abraham, Comme tu l'as juré à nos pères aux jours d'autrefois. Habacuc 23 Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; Si elle tarde, attends-la, Car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement. Luc 2133 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.

dieu n est pas un homme pour mentir