Titre: Le secret de la cathĂ©drale: Auteurs : BĂ©atrice NicomĂšde: Editeur : LE LIVRE DE POCHE, 2006: Importance : 221 P. Langues : Français RĂ©sumĂ© : Sur le chantier de construction de la cathĂ©drale d'Amiens, les morts succĂšdent aux accidents dans d'Ă©tranges circonstances. w1063B. "Pour ceux qui cherchent, Edith Stein demeure un guide. ProposĂ©e comme modĂšle de saintetĂ©, elle parle Ă  l'aube de ce troisiĂšme millĂ©naire. Sa parole... Lire la suite 12,70 € Neuf Actuellement indisponible "Pour ceux qui cherchent, Edith Stein demeure un guide. ProposĂ©e comme modĂšle de saintetĂ©, elle parle Ă  l'aube de ce troisiĂšme millĂ©naire. Sa parole est limpide, prĂ©cise et grave. Elle jaillit du silence auquel Edith convie. " Ici Sophie Binggeli et Vincent Aucante nous proposent un petit cahier de pensĂ©es personnelles, retrouvĂ© presque par hasard, qu'ils nous livrent quasiment en sa totalitĂ©, aprĂšs l'avoir annotĂ©. Ils ont joint divers autres Ă©crits dont la cĂ©lĂšbre et poignante relation "Comment je suis venue au Carmel de Cologne". "Le lecteur, au fil de ces pages captivantes, s'Ă©merveillera des perles prĂ©cieuses qu'il y dĂ©couvrira, rendues d'autant plus Ă©tincelantes que le ton est sobre, dĂ©gagĂ© de l'apprĂȘt du style. Parfois, une simple suggestion sur l'interprĂ©tation d'un verset ou d'un mot de l'Ecriture Sainte. Ailleurs, une mĂ©ditation oĂč s'allient dans une mĂȘme rigueur la rĂ©flexion de la philosophie et la perception de la mystique. "Au hasard de ses confidences, Edith pose la question lancinante "Qu'est-ce que la Croix ?" et, dans un mĂȘme Ă©lan, rĂ©pond "Le signe de la plus profonde ignominie. Qui la touche est expulsĂ© des rangs des hommes. Le signe qui indique le ciel. Elle s'Ă©lance au-dessus de la poussiĂšre de la terre vers la pure lumiĂšre". " Mgr Pierre d'Ornellas Date de parution 21/09/1998 Editeur Collection ISBN 2-911940-34-2 EAN 9782911940347 PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 145 pages Poids Kg Dimensions 14,0 cm × 21,0 cm × 1,2 cm If you are the site owner or you manage this site, please whitelist your IP or if you think this block is an error please open a support ticket and make sure to include the block details displayed in the box below, so we can assist you in troubleshooting the issue. Block details Your IP URL Your Browser Mozilla/ Windows NT Win64; x64 AppleWebKit/ KHTML, like Gecko Chrome/ Safari/ Block ID GEO02 Block reason Access from your Country was disabled by the administrator. Time 2022-08-27 005305 Server ID 15006 12 aoĂ»t 2019 1 12 /08 /aoĂ»t /2019 1524 RĂ©sumĂ© Ă©tabli par Bernard Martial professeur de lettres en CPGE Traduction de JosĂ©e Kamoun, Folio n°4637 entre parenthĂšses n° des pages dans cette Ă©dition Ce rĂ©sumĂ© ne remplace pas la lecture du texte intĂ©gral dont il ne prĂ©tend pas reproduire les qualitĂ©s littĂ©raires. Chapitre 1, Ă  70. 1 Juin-octobre 1940 Lindbergh ou la guerre C’est la peur qui prĂ©side Ă  ces MĂ©moires, une peur perpĂ©tuelle. Certes, il n’y a pas d’enfance sans terreurs, mais tout de mĂȘme aurais-je Ă©tĂ© aussi craintif si nous n’avions pas eu Lindbergh pour prĂ©sident, ou si je n’étais pas nĂ© dans une famille juive ? » En juin 1940, la convention rĂ©publicaine de Philadelphie se choisit comme candidat Ă  la prĂ©sidence le hĂ©ros amĂ©ricain et aviateur mondialement connu Charles A. Lindbergh. Mon pĂšre, Herman Roth, ĂągĂ© de 39 ans, Ă©tait agent d’assurances, ma mĂšre, Bess Finkel, en avait 36 et gĂ©rait la paie que mon pĂšre rapportait ; mon frĂšre, Sandy, prodige du dessin, ĂągĂ© de 12 ans 11 Ă©tait en 5e. Quant Ă  moi, j’étais au CE2, avec un trimestre d’avance et je me passionnais pour la philatĂ©lie comme le PrĂ©sident Roosevelt ; j’avais alors 7 ans. On habitait alors au 1er Ă©tage d’un pavillon Ă  3 appartements au 81 Summit Avenue, dans le quartier de Weequahic, au sud-ouest de Newark 12 
 Histoire du quartier
Description du quartier
Situation gĂ©ographique de Summit Avenue et de Newark, non loin de New-York... Nous Ă©tions une famille heureuse en 1940 dans un quartier juif modeste ; les Juifs plus aisĂ©s habitaient plutĂŽt prĂšs de Weequahic Park 13-14. On distinguait les voisins par leur travail plus que par leur religion. Chacun vivait son judaĂŻsme de façon discrĂšte. IsraĂ«l n’existait pas encore ; en Europe, six millions de Juifs n’avaient pas encore cessĂ© d’exister ; quant Ă  la lointaine Palestine, sous mandat britannique depuis 15 la dissolution par les alliĂ©s des provinces reculĂ©es du dĂ©funt Empire ottoman, en 1918, son importance locale Ă©tait pour moi un mystĂšre. » L’anecdote du quĂȘteur pour la crĂ©ation d’un Ă©tat juif. Tous les matins Ă  l’école, c’était au drapeau de cette patrie-lĂ  que je prĂȘtais allĂ©geance. Je chantais ses merveilles avec mes camarades de classe lors du rassemblement matinal. Je suivais avec zĂšle les fĂȘtes nationales, sans jamais me demander ce que reprĂ©sentaient pour moi les feux d’artifice du 4 Juillet, la dinde de Thanksgiving ou les doubles matches de Declaration Day. Notre patrie, c’était l’AmĂ©rique. Et puis les rĂ©publicains investirent Lindbergh, et tout changea ». Pendant prĂšs d’une dĂ©cennie, Lindbergh fut un hĂ©ros dans notre quartier comme partout ailleurs. Sa traversĂ©e de l’Atlantique en solitaire – trente-trois heures et demie sans escale pour allier Long Island Ă  Paris – aux commandes de son minuscule monoplace, le Spirit of Saint Louis, coĂŻncidait mĂȘme avec le jour du printemps 16 1927 oĂč ma mĂšre s’était dĂ©couverte enceinte de mon frĂšre aĂźnĂ©. » Le dessin fait par Sandy, Ă  l’ñge de 9 ans, immortalisant la conjonction de ces ceux Ă©vĂ©nements ma mĂšre, jeune femme de 23 ans, au croisement de Broad Street et de Market Street, montrant le Spirit of Saint Louis volant au-dessus de la ville. Je n’étais pas nĂ© et Sandy avait 4 ans quand, en mars 1932, le premier enfant de Charles et Anne Morrow Lindbergh 17, nĂ© 20 mois plus tĂŽt fut enlevĂ© de la maison familiale de Hopewell, dans le New Jersey. Son corps fut retrouvĂ© 10 semaines plus tard, dans les bois, Ă  quelques kilomĂštres de lĂ . En fĂ©vrier 1935, Ă  Flemington, dans le New Jersey, Bruno Hauptmann, un allemand de 35 ans du Bronx, fut reconnu coupable. L’audace de Lindbergh s’aurĂ©ola d’une douleur qui fit de lui un titan martyr ». A la suite du procĂšs, les Lindbergh quittĂšrent l’AmĂ©rique pour protĂ©ger leur deuxiĂšme enfant et s’installĂšrent dans un village anglais et de lĂ  Lindbergh entreprit des visites privĂ©es en Allemagne nazie, ce qui lui vaudrait une image de traĂźtre aux yeux de la plupart des Juifs amĂ©ricains ». Cinq voyages lui permirent de constater l’ampleur de la machine de guerre allemande ; il fut reçu fastueusement par le marĂ©chal Goering et dĂ©corĂ© en grande pompe au nom du FĂŒhrer 28 juillet 1936 ; il ne cacha pas la 18 haute estime en laquelle il tenait Hitler, et dĂ©clara que l’Allemagne Ă©tait le pays le plus intĂ©ressant au monde, et son leader un grand homme » - admiration et intĂ©rĂȘt qui venaient aprĂšs l’adoption des lois raciales dĂ©niant leurs droits civiques et sociaux, ainsi que leurs titres de propriĂ©tĂ©s, aux Juifs allemands, annulant leur citoyennetĂ© et leur interdisant le mariage avec les Aryens. » Lorsque j’entrai Ă  l’école en 1938, le nom de Lindbergh soulevait chez nous la mĂȘme indignation que les prĂȘches radiophoniques du pĂšre Coughlin, prĂȘtre de Detroit, rĂ©dacteur en chef d’un hebdomadaire d’extrĂȘme-droite antisĂ©mite social Justice. Novembre 38, le plus terrible pogrom de l’histoire moderne, la Kristallnacht, fut dĂ©chaĂźnĂ© par les nazis dans toute l’Allemagne. On suggĂ©ra alors Ă  Lindbergh de rendre la croix d’or mais il refusa. Lindbergh fut le premier AmĂ©ricain vivant cĂ©lĂšbre que j’appris Ă  dĂ©tester, tout comme le prĂ©sident Roosevelt 19 Ă©tait le premier AmĂ©ricain vivant cĂ©lĂšbre qu’on m’apprit Ă  aimer. VoilĂ  pourquoi, lorsque, en 1940, les rĂ©publicains l’investirent comme adversaire de Roosevelt, ce fut le premier coup de butoir contre l’immense capital de sĂ©curitĂ© personnelle que j’avais tenu pour acquis, moi l’enfant amĂ©ricain de parents amĂ©ricains qui frĂ©quentais l’école amĂ©ricaine d’une ville amĂ©ricaine, dans une AmĂ©rique en paix avec le monde. » La seule menace comparable Ă©tait survenue 13 mois auparavant. Mon pĂšre qui travaillait pour l’agence de Newark de la Metropolitan Life s’était vu offrir une promotion en tant que directeur adjoint du personnel de l’agence d’Union Ă  une dizaine de kilomĂštres de chez nous 20 dans une ville oĂč nous serions les seuls Juifs. Ma mĂšre Ă©tait contrariĂ©e 21, ne voulant pas revivre ce qu’elle avait vĂ©cu dans son enfance Ă  Elizabeth, fief de la classe ouvriĂšre irlandaise. A Newark, elle s’était investie auprĂšs des parents d’élĂšves et avait lancĂ© l’idĂ©e d’un bal au profit des petits polios. En amĂ©nageant Ă  Union 22 elle perdrait son statut. Alors qu’ils vont faire une visite de reconnaissance Ă  Union, une guinguette bavaroise Ă  un carrefour, en lien avec le Bund germano-amĂ©ricain provoque la colĂšre de mon pĂšre 23. Mon pĂšre dut prendre une matinĂ©e de congĂ© pour se rendre Ă  l’agence mĂšre de New-York, au 18e Ă©tage du 1 Madison Avenue, pour annoncer Ă  Hatcher qu’il dĂ©clinait la promotion. Ma mĂšre se sentait coupable 24. Mon pĂšre essaya de la rassurer 25 en Ă©voquant une discussion qu’il avait eue avec Sam Peterfreund, son patron Ă  Newark 26. En avril 1939, les Lindbergh rentrĂšrent en AmĂ©rique ; Charles fut nommĂ© colonel de l’armĂ©e et sillonna le pays pour faire la promotion de l’aviation amĂ©ricaine. AprĂšs l’annexion de l’Autriche, la soumission de la TchĂ©coslovaquie, l’invasion de la Pologne, du Danemark, de la NorvĂšge, de la Hollande, de la Belgique et de la France, le colonel de l’armĂ©e de l’air devint l’idole des isolationnistes et l’ennemi de Roosevelt – en se donnant pour nouvelle mission d’empĂȘcher l’AmĂ©rique de se laisser entraĂźner dans le conflit ou de proposer d’aider en quelque façon les Anglais ou les Français ». Ouvertement hostile Ă  Roosevelt, Lindbergh, avec l’appui des RĂ©publicains accusa le PrĂ©sident de vouloir faire entrer le pays dans le conflit 27 et dĂ©signa, dans son discours de Des Moines parmi les principaux groupes qui poussaient le pays Ă  la guerre » un groupe qui ne constituait mĂȘme pas trois pour cent de la population et qu’il nommait tantĂŽt le peuple juif », tantĂŽt la race juive ». Le lendemain, ces accusations lui attirĂšrent les foudres de la presse libĂ©rale, de l’attachĂ© de presse de Roosevelt, des agences et organismes juifs, et chez les RĂ©publicains du gouverneur Dewey et de l’avocat 28 gĂ©nĂ©ral Wendell Willkie. Sous les critiques sĂ©vĂšres du ministre de l’IntĂ©rieur Harold Ickes, Lindbergh dĂ©missionna de son poste de colonel de rĂ©serve mais il reçut le soutien d’America First et demeura le prosĂ©lyte le plus populaire de la neutralitĂ©. Beaucoup de membres de cette association croyaient dur comme fer, et au mĂ©pris des faits, que, comme le soutenait Lindbergh, les Juifs constituaient un danger majeur en raison de leurs capitaux et de leur influence dans l’industrie du cinĂ©ma, de la presse, la radio et au gouvernement. » Lorsque, dans ses Ă©crits, Lindbergh faisait fiĂšrement Ă©tat du sang europĂ©en qui est notre hĂ©ritage », lorsqu’il mettait ses concitoyens en garde contre sa dilution par des races Ă©trangĂšres », et son infiltration par un sang infĂ©rieur » autant de formules qu’on retrouve dans les entrĂ©es de ses journaux intimes de l’époque, il consignait lĂ  des convictions personnelles partagĂ©es par une proportion considĂ©rable de membres lambda de l’organisation America First, ainsi que par un Ă©lectorat virulent dont l’ampleur dĂ©passait largement les inquiĂ©tudes d’un juif comme mon pĂšre avec toute sa haine de l’antisĂ©mitisme, ou d’une Juive comme ma mĂšre avec sa mĂ©fiance invĂ©tĂ©rĂ©e vis-Ă -vis des chrĂ©tiens. » 29 Le jeudi 27 juin 1940, mes parents et notre cousin Alvin comme tous les voisins du quartier favorables Ă  FDR suivaient Ă  la radio dĂ©bats de la Convention rĂ©publicaine. Au 6e tour, la convention Ă©tait divisĂ©e entre Dewey, Willkie, Vandenberg, sĂ©nateur du Michigan et Taft, sĂ©nateur de l’Ohio. Personne n’avait encore prononcĂ© le nom de Lindbergh retenu par un congrĂšs d’ingĂ©nieurs dans une usine du Midwest 30. Alors que les rĂ©publicains Ă©taient dans l’impasse au 20e tour, Lindbergh fit une entrĂ©e triomphale Ă  3h18 du matin, en combinaison d’aviateur. Le sĂ©nateur du Dakota du Nord Gerald P. Nye, isolationniste d’extrĂȘme-droite qui avait prĂ©parĂ© cette entrĂ©e proposa illico l’investiture de Lindbergh, immĂ©diatement soutenue par les dĂ©putĂ©s Thorkelson du Montana et Mundt, du Dakota du Sud. A 4 h du matin, le vendredi 28 juin, le Parti 31 rĂ©publicain investit par acclamation le candidat nationaliste qui a prĂ©fĂ©rĂ© dĂ©noncer les Juifs aux auditeurs de toute la nation comme d’autres peuples usant de leur influence Ă©norme pour mener le pays Ă  la destruction » au lieu de reconnaĂźtre en eux une toute petite minoritĂ© de citoyens Ă©crasĂ©s en nombre par leurs compatriotes chrĂ©tiens, des Juifs que, sauf exception, le prĂ©jugĂ© religieux exclut de la sphĂšre publique, et qui ne sont certes pas moins loyaux envers la dĂ©mocratie amĂ©ricaine qu’un admirateur d’Adolf Hitler. » Les cris de stupeur et de colĂšre de tout le quartier nous rĂ©veillent 32. Tout le monde Ă©tait dans la rue Ă  5h. J’essayais de me rassurer en me disant que Lindbergh n’avait pas rĂ©pĂ©tĂ© Ă  la convention ses calomnies contre les Juifs 33 mais les hommes descendus dans la rue y voyaient au contraire un moyen perfide de nous faire taire. Hitler en AmĂ©rique ! » criaient les voisins ; Le fascisme en AmĂ©rique ! Des SS en AmĂ©rique ! » On imaginait le pire avant qu’au matin chacun ne reprenne ses activitĂ©s. A 4 h du matin, 34 Roosevelt apprenant la nouvelle aurait dĂ©clarĂ© quand tout ça sera fini, ce jeune homme va regretter non seulement d’ĂȘtre entrĂ© en politique, mais mĂȘme d’avoir appris Ă  piloter » avant de se rendormir. Mais dans la rue, l’investiture de Lindbergh avait suffi Ă  rĂ©veiller la hantise atavique de n’avoir aucun dĂ©fenseur », oubliant sur le coup que Roosevelt avait nommĂ© Felix Frankfurter Ă  la Cour SuprĂȘme, Henry Morgenthau aux Finances et choisi Bernard Baruch comme conseiller, que Mrs Roosevelt, Ickes, le vice-prĂ©sident Wallace et le prĂ©sident lui-mĂȘme Ă©taient connus pour ĂȘtre l’ami des Juifs, qu’il y avait la Constitution des Etats-Unis, les droits civiques, les journaux, la presse amĂ©ricaine libre. Le Newark Evening News et PM tabloĂŻd new-yorkais gauchiste 35 s’en prenaient aux rĂ©publicains et Ă  Lindbergh, y compris en page des sports article de Tom Meany. On publiait une photo de la mĂ©daille nazie et du candidat en train de serrer la main de Hermann Goering en 1938. Le dimanche soir, l’émission de Walter Winchell, Ă  la radio 36 redonna du courage Ă  tous les gens du quartier qui sortirent se promener dans la rue tout ça parce que venait de dĂ©clarer la guerre Ă  Lindbergh le Juif amĂ©ricain le plus connu aprĂšs Albert Einstein ». Le chroniqueur canaille de Broadway Winchell 37, pote d’Edgar J. Hoover, voisin du mafieux Frank Costello, confident des proches de Roosevelt, avait Ă©tĂ© le premier Ă  faire des fascistes et des antisĂ©mites ses bĂȘtes noires, baptisĂ©s rat-zis », les bundistes germano-amĂ©ricains, Ă  harceler leur leader Fritz Kuhn, le dĂ©nonçant comme espion Ă  la solde de l’étranger et Ă  dĂ©noncer la philosophie pronazie » de Lindbergh Ă  ses 30 millions d’auditeurs du dimanche soir, il avait stigmatisĂ© son investiture comme la plus grande menace contre la dĂ©mocratie 38 amĂ©ricaine, et il n’en avait pas fallu davantage pour que les familles juives de la toute petite Summit avenue ressemblent de nouveau Ă  des amĂ©ricains jouissant de la vitalitĂ© et de la bonne humeur que procure ne citoyennetĂ© sĂ»re, libre et protĂ©gĂ©e, au lieu d’errer en tenue de nuit comme des fous Ă©chappĂ©s d’un asile. » Les dons pour le dessin de mon frĂšre 39. Il avait gagnĂ© un concours d’affiches pour la fĂȘte d’Arbor Day, la fĂȘte des Charmilles, en s’inspirant d’un timbre de ma collection personnelle. - Long passage sur la passion philatĂ©lique de Philip, sur l’affiche de Sandy, les petits boulots qu’il fait pour s’acheter du matĂ©riel de dessin 40 Ă  43. J’avais le plus grand respect pour mon grand frĂšre promis Ă  un grand avenir ; Ă  cette Ă©poque, j’étais le bon petit obĂ©issant. Pour ses 12 ans, il avait reçu un grand carton Ă  dessin et il s’était lancĂ© dans une sĂ©rie de tableaux ma mĂšre montrant le Spirit of Saint Louis, plusieurs hĂ©ros des airs, une sĂ©rie de grands AmĂ©ricains 44, le prĂ©sident Roosevelt et son Ă©pouse, le maire de New-York Fiorello La Guardia, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du syndicat des mineurs John L. Lewis, la romanciĂšre Pearl Buck, 
 des membres de notre famille, dont notre grand-mĂšre paternelle qu’oncle Monty amenait chez nous le dimanche. Quelques jours aprĂšs l’émission de Winchell qu’il Ă©tait censĂ© avoir dĂ©chirĂ©s, alors que nous Ă©tions seuls Ă  la maison, Sandy sortit de son carton Ă  dessin trois portraits de Lindbergh 45, en me demandant de ne pas en parler Ă  mes parents. Il va ĂȘtre prĂ©sident, m’annonça mon frĂšre » [
] Lindbergh va battre Roosevelt. l’AmĂ©rique sera fasciste » et Alvin va s’engager dans l’armĂ©e canadienne 46. Je ne dis rien car le 3e timbre le plus ancien de ma collection se trouvait ĂȘtre celui qui commĂ©morait la traversĂ©e de l’Atlantique par Lindbergh. Il avait servi de modĂšle Ă  Sandy et ne cesserait de prendre de la valeur 47. Pendant ces longs mois de vacances, on joua Ă  un nouveau jeu Je dĂ©clare la guerre » 48. Le 18 juillet 1940, la convention dĂ©mocrate de Chicago investit Roosevelt pour un troisiĂšme mandat. Pour des familles comme la nĂŽtre il incarnait l’espoir depuis huit ans. Que des AmĂ©ricains puissent lui prĂ©fĂ©rer Lindbergh Ă©tait impensable 49 en tout cas pour un petit AmĂ©ricain comme moi qui n’avait jamais connu d’autre voix prĂ©sidentielle. Quelques dix semaines plus tard, le samedi prĂ©cĂ©dent la fĂȘte du Travail, Lindbergh crĂ©a la surprise en atterrissant sur le champ d’aviation de Long Island d’oĂč il Ă©tait parti 13 ans plus tĂŽt au lieu de participer Ă  un dĂ©filĂ© en voiture dans le fief antisĂ©mite du pĂšre Coughlin et de Henry Ford, Ă  Detroit. Tous les mĂ©dias Ă©taient lĂ  le lendemain matin quand il dĂ©colla Ă  bord du Spirit of Saint Louis pour donner le coup d’envoi de sa campagne 50. Il fut accueilli par la foule Ă  l’aĂ©roport de Los Angeles alors que les dĂ©mocrates dĂ©nonçaient ce vol d’amusette orchestrĂ© par le staff de Lindbergh ». Mais c’est bien lui seul qui avait pris cette dĂ©cision. Sans retirer son casque de cuir et ses lunettes de pilote 51, il fit son discours de 53 mots Si je me prĂ©sente Ă  l’élection prĂ©sidentielle, dit-il Ă  la foule bruyante lorsqu’elle eut fini de scander son nom, c’est que je cherche Ă  prĂ©server la dĂ©mocratie amĂ©ricaine, en empĂȘchant l’AmĂ©rique de s’engager dans une nouvelle guerre mondiale. C’est simple vous avez fait le choix, non pas entre Charles A. Lindbergh et Franklin Delano Roosevelt, mais entre Lindbergh et la guerre. » puis repartit pour San Francisco Ă  bord de son avion. A la tombĂ©e de la nuit, il Ă©tait Ă  Sacramento. A chacun de ses atterrissages, on aurait dit que le krach boursier, que la crise n’avaient pas existĂ© et que personne ne songeait Ă  la guerre. Au cours du mois et demi suivant, il entreprit de 52 passer une journĂ©e complĂšte dans chacun des 48 Etats, faisant des sauts de ville en ville et diffusant son message Ă  la radio il est Ă  prĂ©sent trop tard pour empĂȘcher la guerre en Europe, mais il n’est pas trop tard pour empĂȘcher l’AmĂ©rique de s’y engager. FDR leurre la nation. L’AmĂ©rique sera conduite Ă  la guerre par les fausses promesses de paix de son prĂ©sident. C’est simple, vous avez le choix entre voter pour Lindbergh ou voter pour la guerre. » Les dĂ©mocrates tournĂšrent en dĂ©rision sa tournĂ©e des granges » en l’assimilant aux cascades de sa jeunesse. Roosevelt ne se donna pas la peine d’ironiser sur cette campagne, parlant de Churchill et de ses craintes de voir l’Allemagne 53 envahir l’Angleterre, des fonds nĂ©cessaires pour la premiĂšre conscription, et pour se dĂ©marquer du cirque de Lindbergh » expression du ministre Hicks dĂ©cida de rester Ă  la Maison-Blanche. A deux reprises l’avion de Lindbergh fut pris dans la tempĂȘte et il fallut du temps pour rĂ©tablir le contact. Le jour du bombardement de la cathĂ©drale Saint-Paul Ă  Londres, un message annonça qu’on avait vu le Spirit of Saint Louis s’écraser dans les Alleghenies ; l’avion, victime d’ennuis mĂ©caniques, s’était posĂ© en catastrophe dans les montagnes Ă  l’ouest de Philadelphie 54. Pendant les heures d’incertitude, mes parents restĂšrent prudents. Parmi ceux qui attendaient Lindbergh quand il atterrit Ă  Newark en octobre, se trouvait le rabbin Lionel Bengelsdorf de B’nai Moshe, premiĂšre synagogue de la ville mais progressivement dĂ©laissĂ©e par les croyants prospĂšres pour les synagogues libĂ©rales, comme B’nai Jeshurun et Oleb Shalom, ou l’autre synagogue conservatrice, B’nai Abraham 55 du rabbin Joachim Prinz qui avait remplacĂ© Julius Silberfeld l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Biographie du rabbin Bengelsdorf, nĂ© en 1879 en Caroline du Sud, animateur d’une Ă©mission religieuse sur la station WNJR, auteur de livres de poĂ©sie religieuse, amis des rabbins Silberfeld et Foster de B’nai Jeshurun, polyglotte, 56, Ă©rudit, excellent orateur et cavalier, veuf depuis 1936 et rĂ©sidant sur Elizabeth Avenue, la demeure familiale depuis son mariage en 1907. En 1940, il dĂ©tenait le record de longĂ©vitĂ© dans le mĂȘme temple et avait Ă©tĂ© dĂ©signĂ© par les journaux comme 57 le chef spirituel de la communautĂ© juive du New Jersey. En 1915, au cours du 250e anniversaire de la fondation de Newark, il s’était trouvĂ© aux cĂŽtĂ©s du maire Raymond pour prononcer l’invocation qu’il prononçait tous les ans aux dĂ©filĂ©s du 11 novembre et du 4 juillet et que reproduisait Le Star Ledger. Dans les sermons et les discours oĂč il faisait du dĂ©veloppement des idĂ©aux amĂ©ricains » la prioritĂ© des Juifs et de l’amĂ©ricanisation des AmĂ©ricains » le meilleur rempart de la dĂ©mocratie contre le bolchĂ©visme, le radicalisme et l’anarchisme », il citait souvent Theodore Roosevelt et son dernier message Ă  la nation il n’y a pas de double allĂ©geance ici. Tout homme qui se dit amĂ©ricain, mais aussi autre chose, n’a rien d’amĂ©ricain. Nous n’avons place que pour un seul drapeau, le drapeau amĂ©ricain. ». Il Ă©tait beaucoup sollicitĂ© pour parler de cette amĂ©ricanisation, de la rĂ©insertion des dĂ©tenus 58, des causes de la guerre, des crĂšches, des maux de l’ùre industrielle, du mouvement des suffragettes auquel il Ă©tait hostile. Mon oncle Monty le dĂ©testait il sait tout cet enfoirĂ© phraseur. Dommage qu’il ne sache rien d’autre. » Bien des Juifs de la ville, dont mes parents, avaient Ă©tĂ© consternĂ©s de voir le rabbin Bengelsdorf serrer la main Ă  Lindbergh Ă  sa descente d’avion et lui apporter son soutien Je suis venu lever tout doute sur la loyautĂ© absolue des Juifs amĂ©ricains envers les Etats-Unis d’AmĂ©rique. J’apporte mon soutien Ă  la candidature du colonel Lindbergh parce que les objectifs politiques de mon peuple sont les 59 mĂȘmes que les siens. L’AmĂ©rique est notre patrie bien-aimĂ©e. L’AmĂ©rique est notre seule patrie. Notre religion n’a pas besoin d’un territoire autre que ce grand pays, auquel, aujourd’hui comme hier, nous assurons notre dĂ©votion sans faille et notre allĂ©geance sans partage, nous qui en sommes les plus fiers citoyens. Je veux que Charles Lindbergh soit mon prĂ©sident, et cela non pas bien que je sois juif mais parce que je suis juif – juif amĂ©ricain. » Trois jours plus tard, Bengelsdorf participait au meeting de Madison Square Garden, Ă  deux semaines des Ă©lections. Lindbergh progressait dans les Etats dĂ©mocrates du sud mais les sondages donnaient encore une avance confortable au prĂ©sident sortant dans l’électorat populaire et chez les grands Ă©lecteurs. Les leaders du Parti rĂ©publicain, inquiets de la stratĂ©gie du candidat avaient eu l’idĂ©e d’organiser ce meeting qui serait retransmis sur les ondes le soir du deuxiĂšme lundi d’octobre. On avait sĂ©lectionnĂ© quinze orateurs 60 issus de toutes les couches sociales pour prĂ©senter le candidat un dirigeant de fĂ©dĂ©ration agricole, un leader syndical, un patron, un pasteur protestant, un prĂȘtre catholique, qui tous convergeaient sur les consĂ©quences dĂ©sastreuses d’une entrĂ©e en guerre. Puis Bengelsdorf monta Ă  la tribune pour expliquer que les rapports de Lindbergh avec les nazis n’étaient pas des rapports de complicitĂ©. » - Ouais, dit Alvin. Ils l’ont achetĂ©. Il est piĂ©gĂ©. Ils lui ont passĂ© un anneau dans son gros nez juif et maintenant ils le mĂšnent oĂč ils veulent. ». Mon pĂšre essaya de le tempĂ©rer. La veille, j’étais tombĂ© de mon lit en dormant 61. On attribua cette chute Ă  l’apparition de Lindbergh Ă  Newark mais j’étais plus prĂ©occupĂ© par les dessins interdits de Sandy et par mes timbres Ă  l’effigie de Lindbergh. Tout le monde guettait les paroles du rabbin Ă  la radio 62, les uns demandant sa dĂ©mission, les autres invoquant la libertĂ© d’expression tout en le voyant avec horreur prendre parti publiquement pour Lindbergh. Il justifiait le voyage du pilote en Allemagne dans les annĂ©es 30 il n’était pas sympathisant d’Hitler, il ne trahissait pas l’AmĂ©rique mais agissait comme conseiller secret du gouvernement avec la mission de transmettre des informations Ă  l’armĂ©e amĂ©ricaine. La mĂ©daille nazie de 36 ? un subterfuge ! pendant ce temps-lĂ , il exploitait secrĂštement leur admiration pour protĂ©ger et prĂ©server notre dĂ©mocratie, et prĂ©server notre neutralitĂ© en nous rendant plus forts. » 63 Mon pĂšre et Alvin n’en pouvaient plus. cette guerre n’est pas la guerre de l’AmĂ©rique » ajouta Bengelsdorf en rappelant le coĂ»t de la PremiĂšre Guerre mondiale pour les Etats-Unis et celui d’une nouvelle implication. Il enchaĂźne sur une justification oiseuse de la neutralitĂ© malgrĂ© l’antisĂ©mitisme Bien sĂ»r, ces nazis qui tourmentent et persĂ©cutent les juifs allemands me procurent une angoisse terrible, comme Ă  tous les Juifs. J’ai Ă©tudiĂ© la thĂ©ologie dans les grandes universitĂ©s de Heidelberg et de Bonn pendant de longues annĂ©es, et je m’y suis fait beaucoup d’amis Ă©minents, de grands savants. Aujourd’hui, simplement parce qu’ils sont d’origine juive, ils ont Ă©tĂ© dĂ©mis de postes universitaires qu’ils occupaient depuis longtemps et ils sont impitoyablement persĂ©cutĂ©s par les voyous nazis au pouvoir dans leur patrie. Je suis opposĂ© Ă  ces pratiques 64 de toute ma force et le colonel Lindbergh y est opposĂ© lui aussi. Mais si notre grand pays entre en guerre contre leurs bourreaux, le sort cruel de tous les juifs allemands sera-t-il meilleur ? Au contraire, il ne fera qu’empirer de façon considĂ©rable, que dis-je ? tragique. Oui, je suis juif, et en tant que tel je ressens leur souffrance comme un membre de leur famille. Mais je suis citoyen amĂ©ricain, mes amis
 Je suis nĂ© en AmĂ©rique, j’ai grandi en AmĂ©rique, et c’est pourquoi, je vous le demande, quel rĂ©confort devrais-je trouver Ă  ce que l’AmĂ©rique entre dans la guerre et que, outre les fils de nos familles protestantes et ceux de nos familles catholiques, les fils de nos familles juives doivent partir se battre en Europe et mourir par dizaines de milliers sur un champ de bataille gorgĂ© de sang ? Quel rĂ©confort trouverais-je Ă  devoir consoler mes propres fidĂšles ? » Tout le monde Ă©couta le discours jusqu’à la fin, sauf ma mĂšre qui avait dĂ©jĂ  quittĂ© la piĂšce 65. Lindbergh monta Ă  la tribune. Mais enfin, bon Dieu, qu’est-ce qui se passe ? se mit Ă  crier mon pĂšre. Pourquoi il a fait ça, bon dieu ? quel discours imbĂ©cile ! il se figure vraiment qu’aprĂšs ce discours idiot, et des mensonges, un seul Juif va voter pour cet antisĂ©mite ? Il a complĂštement perdu la boule ? OĂč il veut en venir ? - Il cashĂ©rise Lindbergh, dit Alvin. Il cashĂ©rise Lindbergh Ă  l’usage des goyim. [
] Il est venu parler aux goyim, leur accorder sa bĂ©nĂ©diction de rabbin s’ils veulent voter Lindbergh aux Ă©lections. Tu vois pas, oncle Herman, ce qu’n vient de lui faire, au 66 grand Bengelsdorf ? Il vient d’assurer la dĂ©faite de Roosevelt. » Cette nuit-lĂ , je tombai encore de mon lit aprĂšs avoir fait un cauchemar concernant ma collection de timbres que j’avais sortie pour me rendre chez mon ami Earl Axman camarade de 10 ans, Ă©lĂšve de CM2 dont les parents Ă©taient divorcĂ©s – le pĂšre, Sy, musicien dans l’orchestre Casa Loma, la mĂšre Louise Swig 67, chanteuse- c’est Earl qui m’avait tout appris sur les timbres 68. A la page 32 de ma collection, le portrait de Washington 69 avait Ă©tĂ© remplacĂ© par celui d’Hitler, et sur la page d’en face, les dix timbres de 1934 sur les parcs nationaux Ă©taient dĂ©sormais frappĂ©s d’une croix gammĂ©e noire 70. POT ETHIQUE A LENTS TICS - dans CPGE Le livre best-seller Le secret » est incontournable dans le domaine du dĂ©veloppement personnel. Il introduit le concept de la loi de l’attraction. DĂ©couvrez, ci-dessous, un rĂ©sumĂ© complet de ce livre. Le Secret » de Rhonda Byrne fait partie de ces livres qui ne laissent pas indiffĂ©rent. Ce livre nous explique que la loi qui dĂ©termine l’ordre de l’Univers, chaque moment de notre vie et chaque chose que nous expĂ©rimentons durant notre vie, est la loi de l’attraction. Le livre inclut de trĂšs nombreux exemples. Dans cet article, je vous expose les principaux sujets du livre tels qu’ils sont expliquĂ© par l’auteur. Ce n’est ni une interprĂ©tation personnelle, ni un reflet de mes pensĂ©es. Retrouvez ici notre rĂ©flexion concernant le livre le secret » et les concepts expliquĂ©s. RĂ©sumĂ© du livre le secret » Voici ci-dessous les principales idĂ©es du livre et de la loi de l’attraction. Qu’est-ce que cette loi de l’attraction ? Tout ce qui arrive dans notre vie, nous l’attirons dans notre vie. Tout est attirĂ© vers nous en vertu des images que nous avons dans notre esprit. C’est ce que nous pensons. Peu importe ce qui passe par notre esprit, nous l’attirons. Chacune de nos pensĂ©es est une chose rĂ©elle, une force. D’aprĂšs l’auteur du livre, les personnes qui ont marquĂ© les siĂšcles telles que Shakespeare, Beethoven, Da Vinci, Goethe, Victor Hugo, 
 ont considĂ©rĂ© cette loi comme la loi la plus puissante de l’Univers. La loi d’attraction dit que le positif attire le positif donc lorsque vous avez une pensĂ©e, vous attirez les pensĂ©es qui lui ressemblent. Les pensĂ©es sont magnĂ©tiques et ont une frĂ©quence. Lorsque vous Ă©mettez une pensĂ©e, elle attire celles qui sont sur la mĂȘme frĂ©quence. Donc si vous souhaitez changer quelque chose dans votre vie, changez les frĂ©quences que vous Ă©mettez en modifiant vos pensĂ©es. Par ailleurs, vos pensĂ©es actuelles crĂ©ent votre vie future, ce Ă  quoi vous pensez le plus, ou sur lesquelles vous vous concentrez le plus, apparaitra dans votre vie. Vos pensĂ©es deviennent des choses. Le positif attire le positif » Si vous souhaitez savoir ce Ă  quoi vous pensez, demandez-vous comment vous vous sentez. Les Ă©motions sont des outils qui nous permettent de savoir quelles sont nos pensĂ©es conscientes ou non. Par exemple, vous ne pouvez pas vous sentir mal et avoir des pensĂ©es positives simultanĂ©ment. Lorsque vous vous sentez bien, vous Ă©mettez des frĂ©quences positives, et vous attirez des choses positives. Certains outils, tels que des souvenirs plaisants, la nature ou de la musique, vous permettent de changer vos sentiments et donc votre frĂ©quence. Le sentiment de l’amour est sur la plus haute frĂ©quence que vous puissiez Ă©mettre. NDLR De la mĂȘme façon, le modĂšle de Brooke Castillo, expliquĂ© dans cet article, nous explique comment nos pensĂ©es impactent nos Ă©motions. La loi de l’attraction nous fournit des outils tels que des souvenirs plaisant, la nature ou la musique. Le modĂšle de Brooke nous explique comment adapter nos pensĂ©es plus d’informations ici. Comment utiliser la loi de l’attraction ? Demander Demandez Ă  l’Univers ce que vous souhaitez, soyez clair et prĂ©cis dans votre demande. Croire Agissez, pensez, parlez comme si vous avez dĂ©jĂ  reçu ce que vous avez demandĂ©. Lorsque vous Ă©mettez la frĂ©quence d’avoir reçu, la loi de l’attraction met en scĂšne les personnes, les circonstances et les Ă©vĂšnements afin que vous puissiez recevoir. Recevoir Sentez-vous maintenant de la façon dont vous serez lorsque vous aurez reçu. Vous sentir bien maintenant vous mettra sur la frĂ©quence de ce que vous voulez. Commencez avec quelque chose de petit puis, lorsque vous aurez reçu, faites des demandes de plus en plus grandes. CrĂ©ez votre journĂ©e Ă  l’avance en pensant Ă  la façon dont vous souhaitez qu’elle se dĂ©roule. Vous allez alors crĂ©er intentionnellement votre vie. Loi de l’attraction processus Il existe des processus puissants liĂ©s Ă  cette loi L’Attente/espĂ©rance EspĂ©rez les choses que vous souhaitez et n’espĂ©rez pas celle que vous ne souhaitez pas. Autrement dit, ne vous focalisez pas / ne pensez pas au nĂ©gatif. La Gratitude Soyez reconnaissant pour ce que vous avez dĂ©jĂ , et vous en aurez plus dans votre vie. Ça vous permettra de dĂ©placer votre Ă©nergie et d’apporter plus de ce que vous souhaitez dans votre vie. Remercier Remerciez Ă  l’avance pour ce que vous souhaitez, ça renforcera le message que vous envoyez Ă  l’Univers. Visualisation Cette technique consiste Ă  crĂ©er des images dans votre esprit de vous-mĂȘme en train de profiter de ce que vous souhaitez. Lorsque vous visualisez, vous gĂ©nĂ©rez des pensĂ©es et sentiments puissants d’avoir ce que vous souhaitez. La loi de l’attraction vous renvoie cette rĂ©alitĂ© vers vous, comme vous l’avez vue dans votre esprit. Afin d’utiliser la loi de l’attraction Ă  votre avantage, faites-en une habitude, ne l’utilisez pas seulement ponctuellement. A la fin de chaque journĂ©e, avant d’aller dormir, repensez aux Ă©vĂ©nements de votre journĂ©e. Chaque moment qui ne s’est pas dĂ©roulĂ© comme vous le souhaitiez, rejouez-le dans votre esprit avec la façon dont vous auriez voulu qu’il se dĂ©roule. La loi de l’attraction et l’argent Pour attirer de l’argent, concentrez-vous sur la richesse. Ce n’est pas possible d’attirer de l’argent si vous vous concentrez sur le manque d’argent. Utilisez votre imagination et imaginez-vous avoir dĂ©jĂ  l’argent. Sentez-vous mieux Ă  propos de l’argent et l’argent arrivera plus facilement vers vous, durant votre vie. Vous sentir bien maintenant est le moyen le plus rapide pour attirer de l’argent. Soyez attentif Ă  ce que vous souhaitez avoir et dites-vous que vous pouvez l’acheter. Vos pensĂ©es changeront et vous commencerez Ă  vous sentir mieux Ă  propos de l’argent. Donnez de l’argent afin d’en avoir plus, lorsque vous ĂȘtes gĂ©nĂ©reux avec l’argent et que vous vous sentez bien en le partageant, vous vous dites j’en ai beaucoup ». Pensez Ă  la richesse. La loi de l’attraction et les relations Pour avoir une relation, vĂ©rifiez que votre argent, vos mots, actions et environnement ne contredisent pas vos dĂ©sirs. Traitez-vous avec amour et respect afin d’attirer des personnes qui vous traiteront de la mĂȘme maniĂšre. Lorsque vous vous sentez mal Ă  votre Ă©gard, vous bloquez l’amour et attirer des personnes et situations qui continueront Ă  vous sentir mal. Concentrez-vous sur vos qualitĂ©s que vous aimez et la loi de l’attraction vous montrera plus de choses positives Ă  propos de vous. Afin qu’une relation fonctionne, concentrez-vous sur ce que vous apprĂ©ciez chez l’autre personne, et non ce dont vous vous plaignez. Lorsque vous portez votre attention sur les forces, vous en aurez plus. La loi de l’attraction et la santĂ© L’effet placĂ©bo est un exemple de la loi de l’attraction. Lorsqu’un patient pense vraiment qu’un mĂ©dicament va le soigner, il y croit et guĂ©rit. Nous pouvons tous nous concentrer sur une santĂ© parfaite, malgrĂ© ce qui se passe Ă  l’extĂ©rieur. Les rires attirent la joie, relĂąchent le nĂ©gatif et conduisent Ă  des miracles. La maladie est tenue dans nos corps par les pensĂ©es, l’observation de la maladie et l’attention portĂ©e Ă  cette maladie. Si vous ne vous sentez pas trĂšs bien, n’en parlee pas. Si vous Ă©coutez des personnes vous parler de leur maladie, vous ajoutez de l’énergie Ă  leur maladie. Concentrez-vous sur la santĂ© et la jeunesse. La loi de l’attraction, le monde et votre vie Vous attirez ce Ă  quoi vous rĂ©sistez car vous vous concentrez dessus. Pour changer quelque chose, Ă©mettez de nouveaux signaux avec vos pensĂ©es et vos Ă©motions. Vous ne pouvez pas aider le monde en vous portant votre attention sur le nĂ©gatif. Au lieu de vous concentrer sur les problĂšmes du monde, prĂȘtez votre attention et votre Ă©nergie Ă  la confiance, Ă  l’amour, l’abondance, l’éducation et la paix. Nous ne serons jamais Ă  court de positif car il y en a bien assez pour tout le monde. Priez et bĂ©nissez tout dans le monde et vous allez dissoudre le nĂ©gatif et vous aligner avec la plus haute frĂ©quence, l’amour. Tout est Ă©nergie. Laissez les difficultĂ©s de votre passĂ©, les codes culturels et les croyances sociales. Vous ĂȘtes les seuls Ă  pouvoir crĂ©ez la vie que vous dĂ©sirez. Un raccourci pour manifester vos dĂ©sirs est de les voir comme un fait absolu. Votre pouvoir est dans vos pensĂ©es ; donc rester alertes. Remplissez le tableau de votre vie avec ce que vous souhaitez. La seule chose que vous devez faire est de vous sentir bien. Plus vous utilisez le pouvoir Ă  travers vous, plus vous allez attirer de pouvoir. Faites ce que vous aimez. Le pouvoir est Ă  vous. Vous dĂ©sirez en savoir plus ? Vous pouvez dĂ©couvrir le livre cliquez ici ou lire notre analyse ici. Acheter Le secret de la cathĂ©drale de BĂ©atrice NicodĂšme d'occasion. chez Hachette Jeunesse Genre 9-12 ans 224 pages Paru en 2007 dans cette collection EAN 9782013225564 Sur le chantier de construction de la cathĂ©drale d'Amiens, les morts succĂšdent aux accidents dans d'Ă©tranges circonstances. L'Ă©difice est-il maudit ? L'Ă©quipe des bĂątisseurs cache-t-elle un meurtrier ? C'est ce que Colin, jeune tailleur de pierres, veut dĂ©couvrir aprĂšs la mort de son pĂšre, le maĂźtre d'oeuvre. Mais beaucoup dĂ©jĂ  ont perdu la vie en tentant de percer les secrets enfouis dans la pierre... Source Le Livre de Poche

le secret de la cathédrale résumé par chapitre