Toutcet univers s'anime et reprend vie 1 COMME UN OPERA IMMOBILE DV 08:00 CCA Mulhouse Jean Baptiste Mathieu 1991 Fiction grĂące Ă  la lumiĂšre. 1 . 2 RUPTURE DV 20:00 C.A.Paris Michel Kharoubi 1991 Fiction Une histoire d'amour 2. 3 LES PETITS HOMMES DV 08:00 IndĂ©pendant Annecy Patrice Ricordeau 1991 Fiction La mĂ©moire d'un enfant dĂ©crit son Alorsqu'il enquĂȘte sur l'explosion d'une bombe sur un ferry Ă  la Nouvelle OrlĂ©ans, l'agent Doug Carlin se voit enrĂŽlĂ© au sein d'une nouvelle cellule du FBI ayant accĂšs Ă  un appareil gouvernemental top secret permettant d'ouvrir une "fenĂȘtre sur le temps", et ainsi de retrouver les preuves nĂ©cessaires Ă  l'arrestation d'importants criminels. Cette fenĂȘtre permet d'observer des Ayantappris l’existence d’un compositeur fou de plongĂ©e sous-marine, le cinĂ©aste et explorateur Jacques-Yves Cousteau contacte François De Roubaix et lui fait part de son souhait de travailler avec lui sur Voyage au Bout du Monde, un film-documentaire ambitieux qui retrace une expĂ©dition de quatre mois sur les terres glacĂ©es de l’Antarctique entre la fin de Jelance le dĂ© dans la roulette et les jeux sont faits ! titititititititititititititi.. le 877 ! Rouge, Noir, Impaire de tongues et Passe-moi le sel ! Je remporte 20.000 fois la mise et arrive en case 12 - Case 12 : Goldorak vends une armoire normande Ă  une bande d'Ewoks mais Jayce et les conquĂ©rants de la LumiĂšre font exploser tout le monde La case 12 est momentanĂ©ment Lemale normalement constituĂ© fait gĂ©nĂ©ralement son apprentissage de la sexualitĂ© devant un sombre film porno au titre Ă©vocateur ("je suis jeune et baise moi" , je m'en souviendrais toujours : pour ne pas dĂ©baucher des mineures , ils avaient pris des actrices pleines d'acnĂ© . Une horreur) , en compagnie de sa petite bande de copains , qui lĂąchent des commentaires de connaisseurs Ro3g. Une dramaturgie de haute volĂ©e ! Thomas Edison est un ancien espoir du tennis français, qui ne s’est jamais remis d’une dĂ©faite en demi-finale de Roland-Garros Ă  ses dĂ©buts. À dĂ©sormais 37 ans, il est dans les profondeurs du classement, son corps le lĂąche, sa conjointe le pousse Ă  arrĂȘter, mais il est persuadĂ© qu’il a encore sa place sur le circuit. Roland-Garros approche et c’est peut-ĂȘtre l’occasion de revenir dans la lumiĂšre
 Sans s’affranchir d’une recherche de style, "5Ăšme Set" tire sa force d’un rĂ©alisme prenant, qui nous embarque dans le quotidien des joueurs professionnels de seconde zone – comprenez ceux qui gagnent trĂšs difficilement leur vie sur le circuit, en n’atteignant jamais ou trop rarement les sommets, se contentant de miettes dĂ©risoires, de tournois marginaux, de systĂšme D
 Pour atteindre un tel rĂ©alisme, Quentin Reynaud qui connaĂźt manifestement trĂšs bien son sujet car les amateurs de ce sport ne repĂ©reront guĂšre de fausse note, ne lĂ©sine pas sur les moyens, grĂące un partenariat explicite avec la FĂ©dĂ©ration française de tennis et avec Roland-Garros, quitte Ă  multiplier les placements de produits les sponsors officiels du tournoi, les marques de raquette
 – pour une fois, on se dit que c’est pour la bonne cause et pas seulement pour des questions budgĂ©taires ! Reynaud s’amuse Ă  construire une sorte d’uchronie tennistique cohĂ©rente en intĂ©grant de vrais noms et faits Ă  sa fiction. Ainsi, si bon nombre de joueurs Ă©voquĂ©s sont inventĂ©s, les dialogues Ă©voquent aussi Djokovic, Tsitsipas, Connors et autres El Aynaoui
 Quant au hĂ©ros, Thomas Edison, il est manifestement inspirĂ© par plusieurs cas rĂ©els il est supposĂ© avoir atteint les demi-finales Ă  Roland-Garros en 2001 contre Alex Corretja or SĂ©bastien Grosjean a effectivement perdu contre l’Espagnol dans le dernier carrĂ© cette annĂ©e-lĂ , avoir fait la couverture de "Tennis Magazine" avant l’ñge de 10 ans l’image rappelle celle dont avait bĂ©nĂ©ficiĂ© Richard Gasquet Ă  9 ans ou encore avoir Ă©tĂ© traumatisĂ© par une dĂ©faite en cinq sets dans un match important aprĂšs avoir eu des balles de matchs ce qui rappelle Paul-Henri Mathieu, qui fait un camĂ©o dans le film et qui s’était difficilement relevĂ© d’une dĂ©faite dans le match dĂ©cisif de la finale de Coupe Davis en 2002 oĂč il Ă©tait passĂ© Ă  deux points de la victoire. Ne croyez toutefois pas qu’il soit nĂ©cessaire d’avoir une certaine expertise pour apprĂ©cier ce film pourtant pointilleux sur la reconstitution de l’univers tennistique. Si l’on peut passer Ă  cĂŽtĂ© de clins d’Ɠil ou de certaines subtilitĂ©s comme les quelques Ă©lĂ©ments de jargons tennistiques qui peuvent dĂ©router quand on n’y connaĂźt rien wild cards, tournoi Futures, classement nĂ©gatif
, "CinquiĂšme Set" est pleinement comprĂ©hensible pour les non-initiĂ©s et exploite des thĂ©matiques universelles qui parleront Ă  tout le monde, se servant avec bonheur de la dramaturgie que permet ce sport un peu fou oĂč l’on peut perdre aprĂšs avoir eu des balles de match et vice-versa. Alex Lutz est une nouvelle fois transcendĂ© par un personnage vieillissant sur le retour on pense Ă©videmment Ă  "Guy" qu’il a rĂ©alisĂ© et qui lui a valu un CĂ©sar mĂ©ritĂ© pour sa prestation Ă  l’écran, incarnant Ă  la perfection ce Thomas Edison dont les cicatrices et blessures physiques entrent en Ă©cho avec les traumatismes mentaux et affectifs. Se rĂȘvant phƓnix, ce joueur de tennis fictif bĂ©nĂ©ficie d’un gros travail d’écriture le rendant Ă  la fois crĂ©dible et attachant. On se surprend alors Ă  vouloir l’encourager comme s’il s’agissait d’un vrai sportif et de vĂ©ritables enjeux, Ă  la limite de bondir de son siĂšge aprĂšs un point gagnĂ©. Cela ne nous empĂȘche toutefois pas de se sentir parfois du cĂŽtĂ© des personnages qui tentent de lui faire entendre raison, notamment sa compagne, une ancienne joueuse fatiguĂ©e par les sacrifices, impeccablement interprĂ©tĂ©e par Ana Girardot. Pour accentuer l'identification, la rĂ©alisation accomplit des prouesses pour les sĂ©quences de compĂ©tition, faisant appel Ă  de vrais joueurs de haut niveau pour interprĂ©ter les adversaires d’Edison ou la doublure d’Alex Lutz – notamment le jeune JĂŒrgen Briand, actuel 732e mondial, qui se dĂ©brouille plutĂŽt bien aussi comme acteur dans le rĂŽle de Damien Thosso, le nouvel espoir du tennis français. Alors que les scĂšnes purement sportives sont ironiquement le talon d’Achille de nombreux longs mĂ©trages centrĂ©s sur le sport, "5Ăšme Set" filme avec brio des coups et des Ă©changes vraisemblables Ă  quelques dĂ©tails prĂšs et multiplie les points de vue pour nous faire ressentir tour Ă  tour l’intensitĂ© de l’action ou le mĂ©lange de stress et d’excitation que vit le public dans le stade mais aussi devant la tĂ©lĂ© ou la radio, sans oublier les nĂ©cessaires coulisses vestiaires, entraĂźnements
. ApogĂ©e de cette logique d’immersion rĂ©aliste, la conclusion opte pour un mimĂ©tisme tĂ©lĂ©visuel impressionnant y compris en faisant appel Ă  Lionel Chamoulaud et Arnaud Boetsch pour les commentaires fictifs, nous donnant l’impression de regarder le tournoi en direct avec tout le suspense que cela suppose. Il y a alors de quoi admirer la chorĂ©graphie sportive que nous procurent ces Ă©changes en temps rĂ©el, d’une qualitĂ© Ă  couper le souffle. Sans la dĂ©voiler, la fin peut apparaĂźtre comme Ă©tant le point faible du mĂ©trage. Mais a posteriori, on peut Ă©galement se dire que Quentin Reynaud Ă©vite ainsi tous les piĂšges dans lesquels tombent la majoritĂ© des films sur le sport et que cet Ă©pilogue permet finalement de faire perdurer la force Ă©motionnelle de son histoire, un peu comme lorsque nos cerveaux se revisualisent en boucle ces moments cultes qui font basculer les grandes rencontres. Envoyer un message au rĂ©dacteur Se focalisant sur les souffrances, physiques comme psychologiques, d’un tennisman, potentiel champion en lequel plus grand monde semble croire, "5Ăšme Set" apparaĂźt vite comme un film clinique, animĂ© par des matchs Ă©liminatoires successifs censĂ©s amener rythme et tension, sans grand succĂšs. TournĂ© pour partie Ă  Roland-Garros, ce second long mĂ©trage de Quentin Reynaud tente d’immerger le spectateur dans le mental d’un joueur dont l’enjeu principal est ici de montrer au monde, Ă  la profession et Ă  son entourage, qu’il n’est pas fini. L’ñpretĂ© est donc au programme, jusque dans les dĂ©claration de la mĂšre de ce joueur de 37 ans, qu’elle considĂšre comme n’ayant pas le mental d’un champion ». Arrivant aprĂšs "Battle of the Sexes" 2017 et "Borg / McEnroe" 2017 Ă©galement, qui mĂȘlaient habilement enjeux intimes, Ă©tude fine de caractĂšres et tension du jeu, "5Ăšme Set" prend trop le penchant de la dichotomie et de l’intĂ©riorisation pour passionner. Et les vingt-cinq minutes de match qui viennent clore le mĂ©trage, consĂ©cration d’un premier tour Ă  l’issue incertaine, relĂšvent de la lente agonie pour qui ne s’intĂ©resse que peu Ă  ce sport une scĂšne nous imposant de plus les insupportables, et ici particuliĂšrement inutiles, commentaires sportifs. Reste cependant une approche sans concession du dĂ©classement impitoyable liĂ© Ă  l’ñge, l’usure physique, et l’arrivĂ©e de nouveaux espoirs, un regard sur le rĂŽle ambigu des mĂ©dias, moins soutiens qu’à la recherche de sensationnel dans les relations tendues ici avec sa mĂšre notamment, ou des rapports aux sponsors objets d’une scĂšne particuliĂšrement cynique lorsque ces derniers demandent des faveurs ». Enfin, alors qu’Alex Lutz finit par agacer, en permanence figĂ© dans le chemin de croix d’un personnage incapable d’évoluer, Kristin Scott Thomas impressionne encore une fois dans le rĂŽle d’une mĂšre implacable. Olivier BachelardEnvoyer un message au rĂ©dacteur BANDE ANNONCE À LIRE ÉGALEMENT InformationsJeunesse ・ samedi et dimanche sur TFOUAbby est une fillette de sept ans Ă©ternellement optimiste et gĂ©nĂ©reuse qui aime donner un coup de main aux autres et accepte tout le monde, quelque soient leurs diffĂ©rences. Dans le monde d'Abby, les humains co-habitent avec les Fuzzlies, des crĂ©atures incroyables qui ont chacune leur propre particularitĂ© qui les rend unique. L'hĂŽtel des parents d'Abby en abrite beaucoup. Avec son meilleur ami Bozzly, Abby tente de rĂ©soudre les mĂ©saventures des Fuzzlies. Langues & sous-titres Disponibles sur certains Ă©pisodes/Ă©missionsDĂ©couvrez aussi NetflixNetflixUNLIMITED TV SHOWS & MOVIESSIGN INOh no! This title currently isn’t available to watch in your 39m Family MoviesIn this sequel, Mumble the tap-dancing penguin returns! This time, his son struggles to find his groove — and big changes threaten to destroy their Wood, Ava Acres, Robin Williams La bienveillance est une force. Voici 10 films d’animation qui le prouvent. À partager pour faire grandir cette bienveillance en nous et autour de nous. 🙂 Nebula Nebula est un magnifique court-mĂ©trage d’animation qui va enchanter petits et grands. C’est une vĂ©ritable mĂ©taphore sur le pouvoir de la bienveillance, de l’empathie, sur le courage de surmonter ses peurs et sur la confiance en soi. Moi et mon panda Un garçon “possĂšde” un panda et lui impose des activitĂ©s contre-nature, faisant souffrir l’animal. Un Ă©vĂšnement pĂ©rilleux lui fera comprendre que chaque ĂȘtre vivant mĂ©rite respect et reconnaissance. Entre deux mondes Parfois, la peur de l’inconnu entraine la violence et la mĂ©fiance. Pourtant, il suffit de surmonter cette peur et de regarder le monde avec le coeur pour y percevoir la paix et l’harmonie. C’est l’important message de ce film d’animation qui nous transporte sur une planĂšte lointaine oĂč la forĂȘt n’est pas aussi hostile que ce que les Hommes semblent affirmer. How have you been ? Hypnos est une crĂ©ature solitaire qui transforme les rĂȘves des gens, les rendant plus heureux. Elle va se rendre compte qu’elle partage sa caverne avec quelqu’un d’autre
 Ce court-mĂ©trage doux et bienveillant est un mĂ©lange de stop-motion et de dessins animĂ©s. Il accompagne magnifiquement la musique de Tom Rosenthal “How have you been”. Howard’s drive-in theater Un extra-terrestre veut absolument assister Ă  la projection du film de cow-boy avec sa star favorite. Malheureusement, le propriĂ©taire du drive-in lui refuse l’accĂšs. Ce film d’animation prĂŽne des valeurs comme la tolĂ©rance, la diversitĂ© et la bienveillance. Changes Voici un film d’animation qui illustre la danse de la vie Ă  laquelle nous participons et pendant laquelle nous interagissons avec d’autres ĂȘtres vivants
Certes, nous vieillissons, mais il reste toujours quelque chose de ces rencontres qui nous ont transformĂ©. Inspirant ! Ardent Une crĂ©ature ressemblant Ă  un renard va en effet Ă©chapper Ă  un de ses semblables agressifs en activant sa force intĂ©rieure. Ce film d’animation pourra inspirer les enfants qui n’ont pas confiance en eux et sont confrontĂ©s Ă  certaines peurs ou formes d’intimidation. Let it go Lorsqu’une jeune fille dĂ©cide de libĂ©rer des lucioles d’un bocal, la magie opĂšre pour offrir une expĂ©rience fantastique ! Les coeurs bonheur Le film d’animation que vous allez voir est court mais son message est puissant ! Nous pouvons tous diffuser l’amour et la bienveillance par nos actes d’empathie et de gentillesse. Alors, soyons des distributeurs de coeurs de bonheur et changeons le monde ! Bonus 2 loups dans mon coeur En s’appuyant sur le conte amĂ©rindien des deux loups, ce film d’animation dĂ©montre qu’il nous est possible de nourrir la partie bienveillante prĂ©sente en chacun de nous. C’est ce que permet notamment la mĂ©ditation de pleine conscience. Inspirant pour toute la famille. Qui n’a pas rĂȘvĂ© faire comme Fred Astaire, Ginger Rogers ou Gene Kelly dans les comĂ©dies musicales hollywoodiennes, se mouvant avec aisance en faisant de petits cliquetis de la pointe de ses chaussures ? Au-delĂ  de la danse et des mouvements effectuĂ©s par l’ensemble du corps, l’ajout des claquettes apporte une difficultĂ© certaine Ă  l’apprentissage de ce style. Le mĂ©lange de technique et de rythmes imposĂ© par l’utilisation des chaussures avec des fers Ă  l’avant et Ă  l’arriĂšre va avec son propre vocabulaire universel en anglais. Nous allons ici rĂ©pertorier quelques mouvements de base des claquettes frappes de base qui correspondent Ă  ces termes techniques anglais bien prĂ©cis. Si vous voulez des informations gĂ©nĂ©rales sur les diffĂ©rents styles de danse Ă  claquettes, je vous conseille de consulter la prĂ©sentation dans cet article. Vue d’ensemble et maintien Lorsque vous dansez avec des chaussures Ă  claquettes aux pieds, vous rĂ©alisez inĂ©vitablement les frappes de base que de nombreux autres danseurs ont rĂ©alisĂ© avant vous. Il s’agit d’un passage obligĂ©. Ces frappes sont certes destinĂ©es Ă  produire des sons assimilables Ă  des percussions, mais n’oubliez pas que vous ĂȘtes censĂ©s danser
 Aussi, vos bras ne doivent-ils pas rester statiques le long du corps sauf, bien entendu, dans le cas d’une orientation spĂ©cifiquement claquettes irlandaises. GĂ©nĂ©ralement, le bras opposĂ© au pied qui effectue la frappe est lĂ©gĂšrement levĂ©, exactement comme lorsque l’on marche. Restez toujours bien droit et n’oubliez pas de garder la jambe sur laquelle se trouve le poids de votre corps jambe opposĂ©e Ă  celle qui effectue la frappe lĂ©gĂšrement pliĂ©e pas de jambe tendue ! Liste des pas prĂ©sentĂ©s par ordre courant de difficultĂ© Tap touch Step Brush Back brush Shuffle Hop Leap Heel Stamp Stomp Toe Ball Scuff Dig Flap Slap Backflap TAP simple ou TOUCH » DĂ©finition frappe de la demi-pointe sans poids du corps La premiĂšre frappe que vous pouvez rĂ©aliser est le touch. Il s’agit d’une frappe simple et brĂšve rĂ©alisĂ©e en combinant l’action de la cheville et du genou pour abaisser la pointe du pied jusqu’au contact avec le sol, puis en relevant le tout toujours par une action combinĂ©e de la cheville et du genou. Si vous rĂ©alisez un touch avec le pied droit, le poids de votre corps reste tout le temps sur votre jambe gauche vous ĂȘtes en Ă©quilibre sur votre pied gauche. On entend 1 son clic ». STEP DĂ©finition frappe de la demi-pointe avec poids du corps Le step est rĂ©alisĂ© comme un pas d’oĂč son nom. Le principe est le mĂȘme que pour le touch, mais au lieu de relever la pointe du pied, vous laissez celle-ci en contact avec le sol et vous faites passer en mĂȘme temps le poids de votre corps sur la jambe correspondante. Si vous commencez le step avec le poids du corps sur la jambe gauche, vous le finissez avec le poids sur la jambe droite. On entend 1 son clic ». BRUSH ou forward brush ou front brush DĂ©finition effleurement de la pointe du pied en avant. Le brush correspond Ă  un mouvement du pied vers l’avant. Vous ĂȘtes en Ă©quilibre sur la jambe opposĂ©e du pied qui va briĂšvement racler le sol dans un mouvement en arc de cercle vers l’avant. Le contact avec le sol se fait au niveau de la demi-pointe du pied. Ce mouvement est principalement rĂ©alisĂ© par l’action du genou. La cheville n’entre en action que briĂšvement lors du contact avec le sol. À la fin du mouvement, le pied qui a effectuĂ© le brush est en l’air vers l’avant. On entend 1 son chlic ». BACK BRUSH DĂ©finition effleurement de la pointe du pied en arriĂšre. Le back brush correspond Ă  un mouvement du pied de l’avant vers l’arriĂšre. Vous ĂȘtes en Ă©quilibre sur la jambe opposĂ©e du pied qui va briĂšvement racler le sol dans un mouvement en arc de cercle vers l’arriĂšre. Le contact avec le sol se fait au niveau de la demi-pointe du pied. Ce mouvement est principalement rĂ©alisĂ© par l’action du genou. La cheville n’entre en action que briĂšvement lors du contact avec le sol. À la fin du mouvement, le pied qui a effectuĂ© le brush ne touche pas le sol. On entend 1 son chlic ». SHUFFLE DĂ©finition effleurement de la pointe du pied en avant, puis en arriĂšre brush suivi de back brush. Le shuffle correspond Ă  la combinaison Ă  suivre d’un brush et d’un back brush. À la fin du mouvement, le pied qui a effectuĂ© le shuffle ne touche pas le sol. On entend 2 sons chlic chlic ». HOP DĂ©finition saut sur la demi-pointe sur le pied d’appui Le hop correspond Ă  un petit saut simple. Le talon ne doit pas ĂȘtre posĂ© au sol ni pour donner l’impulsion, ni pour atterrir. Vous ne posez pas l’autre pied au sol, ni le talon. On entend 1 son clic ». LEAP DĂ©finition saut sur la demi-pointe d’un pied sur l’autre Le leap correspond Ă  un petit saut simple tout en changeant de jambe. Le talon ne doit pas ĂȘtre posĂ© au sol ni pour donner l’impulsion, ni pour atterrir. Vous posez toujours un pied Ă  la fois au sol. On entend 1 son clic ». HEEL DĂ©finition pose du talon Ă  plat Le heel consiste Ă  poser le talon sur le sol. On entend 1 son clac ». STAMP DĂ©finition pied Ă  plat avec poids du corps dessus Le stamp correspond Ă  une frappe avec le pied plat en portant le poids du corps sur ce pied. À la fin de la frappe, il est possible de rester en Ă©quilibre sur le pied qui vient de faire le stamp. On entend 1 son poum ». STOMP DĂ©finition pied Ă  plat sans poids du corps dessus Le stomp correspond Ă  une frappe avec le pied plat en restant en Ă©quilibre sur l’autre pied. À la fin de la frappe, il est possible de lever le pied qui vient de faire le stomp sans tomber
 On entend 1 son pam ». TOE DĂ©finition piquĂ© de la pointe du fer avant Le toe consiste Ă  poser la pointe du fer avant sur le sol. On entend 1 son plic ». BALL ou BALL TAP DĂ©finition talon au sol, pose de la demi-pointe Baisser la demi-pointe pour frapper le sol sans le poids du corps, et la soulever pour continuer. On entend 1 son clic ». Ce mĂȘme mouvement existe en baissant la demi-pointe avec le poids du corps. Il se note de la mĂȘme façon ball ou est notĂ© ball+. En fonction de la frappe qui suit, il est facile et surtout logique de savoir si on met ou non le poids du corps. SCUFF ou HEELSCUFF DĂ©finition talon de volĂ©e En descendant le genou, la partie arriĂšre du talon effleure le sol vers l’avant. On entend 1 son clac ». DIG ou HEELDIG DĂ©finition piquĂ© du fer arriĂšre Commencer talon en l’air et poser la partie arriĂšre du talon avec le poids du corps on laisse alors le pied au sol ou sans le poids du corps on soulĂšve alors le pied pour continuer. On entend 1 son cloc ». FLAP DĂ©finition brush suivi d’un step Il y a deux sons en un seul mouvement en descendant le genou, la plante du pied ou demi-pointe effleure le sol c’est le brush avant d’ĂȘtre posĂ©e au mĂȘme endroit avec le poids du corps. Pour signifier les deux sons, prononcer le mot flap comme ceci FEUL-LAP ». On entend 2 sons chlic – clac ». SLAP DĂ©finition brush suivi d’un tap Il y a deux sons en un seul mouvement en descendant le genou, la plante du pied ou demi-pointe effleure le sol c’est le brush avant d’ĂȘtre posĂ©e au mĂȘme endroit sans le poids du corps. Pour signifier les deux sons, prononcer le mot slap comme ceci SEUL-LAP ». On entend 1 son chlic – clic ». BACKFLAP DĂ©finition backbrush suivi d’un step Il y a deux sons en un seul mouvement en relevant le genou, la plante du pied ou demi-pointe effleure le sol c’est le brush avant d’ĂȘtre posĂ©e au mĂȘme endroit avec le poids du corps. On entend 2 sons chlic – clac ». Musique Vous pouvez danser avec des claquettes sur de nombreuses musiques Ă©tant entendu que vous devenez musicien-percussionniste avec vos chaussures aux pieds
 Le jazz est toutefois un type de musique de prĂ©dilection pour les danseurs Ă  claquettes. Si l’on est amateur de danse Ă  claquettes, on reconnaĂźt aisĂ©ment les claquettes irlandaises Lord of the Dance, par exemple et les claquettes amĂ©ricaines qui sont particuliĂšrement identifiables. Les claquettes Ă©voluent et l’on y incorpore aujourd’hui des mouvements et techniques issus d’autres disciplines comme le hip-hop ou les percussions corporelles body drumming. Mais il existe encore de nos jours une autre maniĂšre de faire des claquettes qui existe depuis des lustres et qu’on appelle le clogging. DĂ©couvrons donc cela ensemble
 La dĂ©finition du nom anglais clog » fait rĂ©fĂ©rence Ă  une un poids attachĂ© Ă  la jambe d’un animal pour freiner ses mouvements. Une autre dĂ©finition fait rĂ©fĂ©rence Ă  une chaussure lourde Ă  semelle de bois assimilable Ă  un sabot. Cela revient plus ou moins Ă  la premiĂšre dĂ©finition, car il est sĂ»r que des sabots ne permettent pas particuliĂšrement de remporter le 100 mĂštres haies
 Ajoutons que l’une des dĂ©finitions du verbe to clog » est le fait de danser le clogging ou le clog, diront certains. À premiĂšre vue, le clogging serait donc une maniĂšre de danser avec des sabots aux pieds. Mais ne nous arrĂȘtons pas lĂ  on ne porte plus beaucoup de sabots de nos jours. Le clogging est une forme de danse folklorique amĂ©ricaine originaire de la rĂ©gion des montagnes Appalaches nord-est des USA et que l’on appelle aussi hillbilly tapdancing » ou flatfooting ». Ces dĂ©nominations alternatives donnent bien le ton puisque qu’on y devine une notion campagnarde » pour la premiĂšre et l’image de taper du pied Ă  plat » pour l’autre. En rĂ©alitĂ©, le clogging des Appalaches est issu d’un mĂ©lange de danses apportĂ©es par les premiers colons et fut trĂšs populaire sur le sol amĂ©ricain dĂšs le 18e siĂšcle. Les Irlandais et les Écossais ont apportĂ© la gigue, les Anglais on apportĂ© leurs jeux de pieds, etc. On dit mĂȘme que la dĂ©marche lourde de certaines danses indiennes avec leurs tambours aurait inspirĂ© le clogging. Dans sa rĂ©gion d’origine, les pas de clogging peuvent varier d’une vallĂ©e Ă  l’autre et les danseurs de clogging sont fiers de leurs spĂ©cialitĂ©s rĂ©gionales ». Cela dit c’est la standardisation qui a fait que le clogging a pu se propager plus facilement et attirer de nouveaux adeptes au-delĂ  des Appalaches. Les cloggers portent des vĂȘtements s’approchant plutĂŽt des vĂȘtements portĂ©s par les danseurs de square dance, autrement dit une allure plutĂŽt Western jeans et chemises Ă  carreaux. CĂŽtĂ© chaussures, les cloggers portent des chaussures Ă  semelle dure Ă©quipĂ©es de steel taps » de fers spĂ©cifiquement lestĂ©es. À la diffĂ©rence des claquettes habituelles, les fers sont composĂ©s de deux plaques de mĂ©tal qui s’entrechoquent Ă  chaque pas et chaque impact avec le sol. Autant dire que ça fait du bruit et que l’image des sabots dont je parlais en dĂ©but d’article n’est pas loin. Pour un clogger, autrement dit un danseur de clogging, l’essentiel n’est pas de porter des vĂȘtements sophistiquĂ©s, ni de faire des pas compliquĂ©s. Il faut juste garder le rythme ! Les groupes de cloggers dansent habituellement en ligne, un hĂ©ritage des danses irlandaises combinĂ© au fait que le clogging s’est initialement dĂ©veloppĂ© en tant que danse en solo. On peut diffĂ©rencier essentiellement deux styles de clogging. Il y a tout d’abord le style dit precision » oĂč des musiques du hit-parade ou traditionnelles servent de base Ă  des enchaĂźnements de pas connus et tout le monde fait la mĂȘme chose en mĂȘme temps. Il y a aussi le style dit freestyle » oĂč tout est improvisĂ© et qui est donc gĂ©nĂ©ralement dansĂ© en solo. C’est le premier style qui se prĂȘte Ă©videmment le mieux aux dĂ©monstrations. D’ailleurs, le clogging a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© en dĂ©monstration lors des JO d’Atlanta en 1996. Le motif de base du clogging est le basic clog, que l’on peut dĂ©crire comme un shuffle, step, ball change » dans le language des claquettes. Les cloggers ne le dĂ©crivent pas comme cela par exemple, le shuffle porte le doux nom de double toe step » que l’on peut traduire par double avec la pointe du pied ». Par ailleurs, le ball » correspond souvent Ă  une bascule du poids du corps vers l’arriĂšre comme le temps 1 du pas de base du rock Ă  6 temps. De nos jours, on danse le clogging sur Ă  peu prĂšs tous les styles musicaux, mais les musiques du top 40 country amĂ©ricain sont souvent utilisĂ©es pour crĂ©er des enchaĂźnements chorĂ©graphiques. C’est Ă  la base d’enchaĂźnements chorĂ©graphiques que se font les compĂ©titions de clogging qui existent depuis plusieurs annĂ©es aux USA mettant en vedette de style dit precision ». Lorsqu’on regarde ces compĂ©titions, on distingue diffĂ©rentes tendances qui vont du folklorique avec les costumes de style cowboy, au hip-hop oĂč l’on retrouve des mouvements de bras issus du hip-hop en passant par le style gymnique oĂč l’on retrouve des mouvements de bras Ă  la maniĂšre du rock sautĂ©. Pour illustrer mon propos, je vous propose une vidĂ©o oĂč les Southern Belles Clogging se produisent en compĂ©tition en 2007. Je n’ai pas connaissance d’une quelconque pratique du clogging en France oĂč les claquettes amĂ©ricaines et irlandaises sont bien dĂ©veloppĂ©es. J’ai dĂ©couvert cette maniĂšre de danser dans l’émission amĂ©ricaine So You Think You Can Dance » que j’ai dĂ©jĂ  plusieurs fois Ă©voquĂ©e ici. En tout Ă©tat de cause, comme les claquettes que nous pratiquons de nos jours prennent partiellement leurs origines dans le clogging amĂ©ricain, il me semble intĂ©ressant de connaĂźtre quelques Ă©lĂ©ments sur cette discipline. S’il y a d’autres disciplines que vous aimeriez dĂ©couvrir dans ce blog, glissez-moi donc un petit mot et je programmerai un article sur le sujet non sans m’ĂȘtre sĂ©rieusement documentĂ© sur le sujet au prĂ©alable comme d’habitude !. Dans le domaine des danses en couple, il est une discipline qui est souvent associĂ©e aux traditionnels foxtrot, lindy hop ou autres danses pratiquĂ©es sur du jazz. Je fais rĂ©fĂ©rence ici Ă  ce que beaucoup appellent les claquettes » et que d’autres prĂ©fĂšrent voir appeler la danse Ă  claquettes », traduction directe de son nom en anglais tap dance ». Car faire des claquettes », ce n’est pas simplement faire de petits sons avec ses pieds, c’est plutĂŽt mĂȘler danse et percussions. C’est ce que je vous propose de dĂ©couvrir aujourd’hui
 La danse Ă  claquettes est issue de plusieurs pratiques allant du clogging » anglais sorte de gigue dansĂ©e en sabots Ă  l’origine aux danses et rythmes africains en passant par la danse traditionnelle irlandaise. Que ce soit du cĂŽtĂ© des origines europĂ©ennes ou de celui des origines africaines, on retrouve un point commun dans le fait que les gens accompagnaient leur travail du son de leurs pieds frappĂ©s au sol. Bien sĂ»r, entre ces cultures, les rythmes sont diffĂ©rents et les traditions aussi. C’est cela qui a initiĂ© la diversitĂ© des pas que nous connaissons aujourd’hui. La rencontre s’est opĂ©rĂ©e Ă  la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but des annĂ©es 1900 aux États-Unis avec, d’un cĂŽtĂ©, les ouvriers Ă©migrants venant d’Angleterre et d’Irlande et, de l’autre cĂŽtĂ©, les esclaves africains. Les mouvements qui scandaient le travail passĂšrent de la vie Ă  la scĂšne par le biais des Minstrel Shows » dont j’ai parlĂ© dans un autre article de ce blog. Les Blancs grimĂ©s en Noirs faisaient le spectacle en imitant ces derniers. Jusque dans les annĂ©es 1920, les frappes sont faites grĂące Ă  des semelles en bois en deux parties sur des chaussures de cuir, mais devant l’usure rapide de celles-ci, on les remplaça dĂ©finitivement par des plaques de mĂ©tal, les fers ou taps en anglais, qui pour autant sont de nos jours en aluminium. Pour l’anecdote, notez que les moins fortunĂ©s fixaient des capsules de bouteille sous leurs chaussures Ă  la place de vrais fers. Les spectacles de danse Ă  claquettes devinrent de plus en plus techniques et Ă©tonnants grĂące au Vaudeville et Ă  la concurrence entre les diverses salles de spectacle aux USA. Le mĂ©lange des styles de numĂ©ros comiques, acrobaties, danseurs de caractĂšre, etc. contribua Ă  l’enrichissement des numĂ©ros de danse Ă  claquettes par l’importation de nouveaux mouvements de plus en plus spectaculaires et innovants. À cette Ă©poque, il Ă©tait courant de se faire chorĂ©graphier un numĂ©ro de claquettes par un professionnel et de l’apprendre en cours particuliers avant de le produire en spectacle. De cette pĂ©riode, on connaĂźt de nombreux artistes comme Bill Robinson, Honi Coles, John Bubbles, les Nicholas Brothers, etc. La danse Ă  claquettes devint de plus en plus populaire avec les comĂ©dies musicales hollywoodiennes Ă  partir des annĂ©es 30 oĂč des vedettes comme Fred Astaire, Ginger Rogers, Gene Kelly, Ann Miller, Eleanor Powell ou Shirley Temple firent de cette discipline une part essentielle du rĂȘve amĂ©ricain. Ils y ajoutĂšrent des pas de danse classique et la musique jazz Ă©tait omniprĂ©sente dans leurs numĂ©ros qui comportaient aussi du chant. De nombreux films cultes de cet Ăąge d’or sont connus de tous comme Top hat » 1935, Broadway Melody of 1940 », Chantons sous la pluie » 1952, etc. Comme d’autres maniĂšres de danser de l’époque swing, la danse Ă  claquettes passa de mode avec la dĂ©ferlante du rock’n’roll aprĂšs la Seconde Guerre mondiale. Mais le renouveau est lĂ  de nos jours grĂące au retour de l’attrait du public pour les danses traditionnelles et folkloriques comme les danses irlandaises ainsi que pour le jazz et le swing. Je dirais, pour simplifier, qu’on parle aujourd’hui de deux principales catĂ©gories dans la pratique de la danse Ă  claquettes les claquettes irlandaises oĂč l’essentiel de l’attention du danseur est portĂ©e sur les frappes et que l’on retrouve dans des spectacles comme Lord of the Dance » ;les claquettes amĂ©ricaines au dĂ©but correspondant au style Broadway et comĂ©dies musicales oĂč les postures et dĂ©placements de tout le corps sont importants qui, de nos jours, correspondent Ă  tout ce qui n’est pas inclus dans les claquettes irlandaises. Il est intĂ©ressant de noter des pratiques spĂ©cifiques de la danse Ă  claquettes comme le soft shoe, pratique lĂ©gĂšre, classe et dansĂ©e en chaussures sans fers le sol est alors parsemĂ© de sable pour qu’il y ait tout de mĂȘme du bruit
 ou encore le hoofing aux frappes trĂšs intenses et complexes. Aux danseurs Ă  claquettes, il est aussi possible d’associer, pour ĂȘtre complet, les percussionnistes qui font feu de tout bois
 ou plutĂŽt bruit de tout support comme les artistes du spectacle Stomp » puisqu’ils incorporent des claquettes dans leurs numĂ©ros. Plus rĂ©cemment, des artistes comme Gregory Hines ou Savion Glover photo ci-contre ont continuĂ© ou continuent de faire rĂȘver le public amĂ©ricain et les autres ! par leur dextĂ©ritĂ© et de faire Ă©voluer la discipline. Ce dernier fait en particulier partie de ceux qui mĂȘlent les rythmiques hip-hop Ă  la pratique de la danse Ă  claquettes. On voit aussi des innovations en terme de spectacle avec les Tap Dogs », ces Australiens qui sont loin du sage costume et du chapeau melon de Bill Bojangles » Robinson dans les annĂ©es 30
 Ce danseur Ă  claquettes a marquĂ© l’histoire Ă  tel point que le Tap Dance Day » la journĂ©e de la danse Ă  claquettes est fĂȘtĂ© aux États-Unis depuis 1989 le jour de son anniversaire, le 25 mai. Les claquettes sont liĂ©es aux danses en couple de plusieurs maniĂšres. Tout d’abord, nous avons tous en tĂȘte l’image de Fred Astaire dansant avec ses partenaires voir un autre de mes billets sur le sujet dans ce blog Ă  Hollywood oĂč, entre deux refrains et trois pas de foxtrot, les danseurs s’adonnent Ă  des rythmiques qui semblent sortir naturellement de leurs semelles. On a mĂȘme pu assister Ă  des claquettes sur patins Ă  roulettes dans Shall we dance » L’Entreprenant Monsieur Petrov » en version française et non le film avec Richard Gere que je vous prĂ©sente dans un autre article. Donc voilĂ , la danse Ă  claquettes est particuliĂšrement esthĂ©tique en couple, il est simplement dommage que cette maniĂšre de les pratiquer ait un peu Ă©tĂ© oubliĂ©e de nos jours. Mais il est Ă  noter que la danse Ă  claquettes continue de se dĂ©velopper non seulement sous l’impulsion d’AmĂ©ricains, mais aussi d’EuropĂ©ens dont certains ont acquis une rĂ©putation excellente. Second argument, plus technique, le dĂ©veloppement des qualitĂ©s de danseur Ă  claquettes permet d’amĂ©liorer son Ă©quilibre, son aisance et ses jeux de jambes dans les danses Ă  deux comme le rock, le lindy hop,
 et mĂȘme la valse. Je l’ai moi-mĂȘme vĂ©rifiĂ© dans ma maniĂšre de danser les danses Ă  deux au fil de mon apprentissage de la danse Ă  claquettes et je recommande Ă  tout le monde de faire au moins une annĂ©e voire deux de claquettes pour cela. Et qui sait ? peut-ĂȘtre ne pourrez-vous plus vous en passer, tout comme le petit manchot empereur du film d’animation Happy Feet » 2005 qui ne peut s’empĂȘcher de faire naturellement des claquettes depuis sa naissance
 Aujourd’hui, j’ai eu envie de parler d’un pas de danse dont le nom comporte un nom propre le Suzie Q encore Ă©crit Suzy Q et Ă  prononcer Souzi kiou ». Commençons par l’origine de ce nom. Qui pouvait bien ĂȘtre cette fameuse Suzie ? Il semblerait qu’il s’agissait de Suzie Quealy son nom de jeune fille, une jeune fille dans les annĂ©es 30
 de San Francisco. En rĂ©alitĂ©, elle serait l’inspiratrice de la chanson Doin’ the Suzie-Q » chantĂ©e par Lil Hardin Armstrong la femme de Louis Armstrong jusqu’en 1938 datant de 1936 alors que le nom Suzie Q est associĂ© Ă  une petite danse Ă  la mode comme il y en avait beaucoup dans les annĂ©es 30 qui existait dĂ©jĂ  au prĂ©alable. Voici, ci-aprĂšs, les paroles de la chanson en question en anglais, avec leur traduction française vite faite, j’espĂšre que vous excuserez les approximations
 en face. On y trouve bien la confirmation du Suzie-Q en tant que danse aux cĂŽtĂ©s du truckin’ et du shim-sham. Now, come gather 'round us, folks, Let us tell you 'bout this swing, Let us tell you 'bout the dance was invented just for you! Now, you swing over here, Now, you swing over there, For you swing on out and you do the Suzie-Q! Oh, you dance in! Yes, you're prancin'! When you hear the music play, that's your cue! Yes, you're truckin'! Doin' the shim-sham, Then you swing on out and you're doin' the Suzie-Q! Now, stop unless you do forget, You ain't seen nothin' yet, Until you see this dance that's new! Now, you truck over here, you swing over there, You tip just like you're walkin' on air, Then you're doin' the Suzie-Q! Now, hot step new that you will give 'em, Good old pep and low-down rhythm! Now, come and give yourself a treat, Watch these babies shake their feet, What they're doin'? They're doin' the Suzie-Q!À prĂ©sent, venez vous rassembler autour de nous, les gars, Laissez-nous vous parler de ce swing, Laissez-nous vous parler de cette danse qui fut inventĂ©e juste pour vous ! Maintenant, vous dansez le swing par ici, Maintenant, vous dansez le swing par lĂ , Vous, continuez de vous balancer et faites le Suzie-Q ! Oh, vous entrez dans la danse ! Oui, vous vous donnez en spectacle ! Quand vous entendez la musique jouer, c'est votre rĂ©plique ! Oui, vous faites le trucking ! Vous faites le shim-sham, Puis vous continuez de vous balancer et faites le Suzie-Q ! À prĂ©sent, n'arrĂȘtez que si vous oubliez, Vous n'avez encore rien vu, Jusqu'Ă  ce que vous ayez vu cette toute nouvelle danse ! À prĂ©sent, vous faites le trucking par lĂ , Vous vous penchez juste comme si vous marchiez sur de l'air, Puis vous faites le Suzie-Q ! À prĂ©sent, le pas gĂ©nial que vous allez leur faire, quelle bonne vielle dynamique et ce rythme qui a de la pĂȘche ! Maintenant, venez et faites-vous plaisir, Regardez ces poupĂ©es gigoter leurs pieds, Que font-elles ? Elles font le Suzie-Q ! De cette danse, le Suzie-Q, n’est restĂ© qu’un pas, le Suzie Q. Ce pas a Ă©tĂ© intĂ©grĂ© dans leur maniĂšre de danser par les danseurs de lindy hop. Ainsi, lorsqu’en 1937 Whitey demanda Ă  Frankie Manning de crĂ©er sa propre version du Big Apple, celui-ci y intĂ©gra un certain nombre de pas de danse jazz, dont le Suzie Q source Frankie Manning, l’ambassaseur du lindy hop » en français. On peut le voir danser en cercle en 1939 dans le film Keep Punchin’ » image arrĂȘtĂ©e ci-contre par la troupe des Whitey’s Lindy Hoppers au sein d’un Big Apple. Pour ce qui est de l’allure de cette figure, il s’agit d’un dĂ©placement de cĂŽtĂ© plus ou moins lĂ©ger oĂč un pied passe devant l’autre, puis l’autre dĂ©croise en alternance comme si ceux-ci se trouvaient sur des rails parallĂšles. La danse jazz ayant fortement influencĂ© les danses actuellement pratiquĂ©es, on retrouve le Suzie Q en danse Ă  claquettes, en lindy hop, dans les enchaĂźnements swing en groupe, en salsa dans les shines ainsi qu’en hip-hop et en ragga dancehall. À chaque style de danse correspond une maniĂšre de danser le Suzie Q. Ainsi, le Suzie Q de lindy hop n’est pas tout Ă  fait le mĂȘme qu’en salsa, ni qu’en ragga, autant au niveau de l’appui des pieds qu’au niveau de la rythmique, mĂȘme si l’esprit du dĂ©placement est le mĂȘme. Afin de mieux mettre en Ă©vidence les diffĂ©rences, je vous propose de dĂ©tailler ci-dessous le Suzie Q sur quatre temps en lindy hop et en salsa. Ces schĂ©mas sont issus des livres suivants Le mambo et la salsa portoricaine » paru en 2008 et Le lindy hop et le balboa paru mi-2010, tous les deux dans la collection Passeport Danse » chez Ch. Rolland Éditions. Nous le voyons, ici, les positions du corps sont lĂ©gĂšrement diffĂ©rentes, tout comme les appuis et les rythmiques. En salsa, on travaille sur la demi-pointe des pieds alors que le talon est aussi utilisĂ© en danse swing/lindy hop. Ajoutons Ă  cela, que la version claquettes » du Suzie Q se rapproche trĂšs fortement de la version lindy hop, tandis que la version que l’on retrouve en ragga Ă  la mode en ce moment dans le domaine des styles de danse en solo utilise plutĂŽt les talons que le plat du pied qui est en avant. Encore une fois, voici un mouvement que l’on risque de pratiquer longtemps sur les pistes de danse puisqu’on le retrouve dans divers styles. C’est ce genre d’aspect qui me passionne dans la danse et les diverses influences des danses les unes envers les autres lĂ  oĂč l’on croit avoir inventĂ© quelque chose d’original, on s’aperçoit que cette chose est dĂ©jĂ  connue depuis des lustres. Tiens, pour finir sur un clin d’oeil, une petite vidĂ©o sur laquelle je suis tombĂ© sur Youtube il y a peu, oĂč l’on voit Louis Armstrong faire de la pub dans les annĂ©es 50 pour la poupĂ©e Suzy Cute » sans commentaire
. Les statistiques des moteurs de recherche sur Internet Google, Yahoo, etc. montrent que la personnalitĂ© la plus recherchĂ©e sur Internet en ce moment est Michael Jackson, dĂ©cĂ©dĂ© le 25 juin dernier. Son style de danse caractĂ©ristique et sa contribution Ă  la danse sont reconnus Ă  l’échelle mondiale, mais l’on retient surtout certains mouvements, dont le fameux moonwalk. Dans ce mouvement du moonwalk de Michael Jackson, autrement appelĂ© backslide soit le glissĂ© arriĂšre » en français, le danseur semble avancer alors qu’il recule en rĂ©alitĂ©. Tout est donc dans l’illusion tout comme le travail des mimes. Cela rappelle la marche contre le vent » que le cĂ©lĂšbre mime Marceau mettait en avant il y a quelques annĂ©es, Ă  la diffĂ©rence prĂšs que cet exercice classique du mime consiste Ă  rester sur place en donnant l’illusion de lutter contre le vent pour avancer. En rĂ©alitĂ©, Michael Jackon, lui-mĂȘme, a admis s’ĂȘtre inspirĂ© de Marcel Marceau pour peaufiner son interprĂ©tation du moonwalk. En effet, ce mouvement existait en breakdance bien avant que Michael Jackson ne le popularise et ce dernier n’en est donc pas l’inventeur. En rĂ©alitĂ©, ce mouvement a mĂȘme Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© bien avant la breakdance puisque sa premiĂšre apparition filmĂ©e date de 1943 dans le film Cabin In the Sky ». Il y est fait devant Ethel Waters par Bill Bailey qui le danse aussi en 1955 dans le film Showtime at the Apollo » comme sortie de son numĂ©ro de claquettes. D’autres artistes que Bill Bailey ont aussi rĂ©alisĂ© le moonwalk alors que ce mouvement ne portait pas encore ce nom. Citons Cab Calloway qui faisait plutĂŽt une marche sur place ou un tortillement des jambes Ă  la maniĂšre d’Earl Snakehips » Tucker dĂšs 1932 dans The Big Broadcast » ou encore les Nicholas Brothers. Michael Jackson s’est inspirĂ© de trois gamins-danseurs des rues au dĂ©but des annĂ©es 80 d’aprĂšs Moonwalk » son autobiographie bien nommĂ©e et des techniques de mime pour personnaliser son mouvement qu’on a pu dĂ©couvrir Ă  la tĂ©lĂ©vision en 1983 alors qu’il chantait Billie Jean » le mouvement est fait sur le riff de guitare aux 4/5 de la chanson. Si le moonwalk est devenu par la suite une sorte de signature pour Michael Jackson, ce pas n’en a pas moins Ă©tĂ© repris par d’autres artistes comme James Brown ou encore Debbie Allen dans l’un des Ă©pisodes de la sĂ©rie TV Fame ». Flashdance a aussi une scĂšne oĂč l’on voit un danseur faire le moonwalk avec un parapluie juste aprĂšs avoir mimĂ© la marche contre le vent. Tiens, dĂ©taillons un peu la technique de base de ce pas de danse spectaculaire mais pas si difficile que cela Ă  reproduire
 Nous allons dĂ©couper cette figure en plusieurs Ă©tapes. Le dĂ©part se fait les pieds joints, dos Ă  la direction dans laquelle on souhaite aller. Lever le pied droit, la pointe vers le fermement la demi-pointe du pied droit au sol Ă  peu prĂšs au niveau du milieu du pied gauche et y placer le poids du corps. Conserver le genou droit glisser le pied gauche en arriĂšre et Ă  plat sur le sol on prend appui sur le pied droit pour pousser » de pied gauche en arriĂšre.Lorsque le pied gauche a parcouru une trentaine de centimĂštres en arriĂšre du pied droit, arrĂȘter le mouvement et le plier comme si l’on venait d’en poser la demi-pointe sur le le poids du corps sur le pied gauche et plier le genou gauche tout en tendant la jambe glisser le pied droit en arriĂšre et Ă  plat sur le sol on prend appui sur le pied gauche pour pousser » de pied droit en arriĂšre.Lorsque le pied droit a parcouru une trentaine de centimĂštres en arriĂšre du pied gauche, arrĂȘter le mouvement et le plier comme si l’on venait d’en poser la demi-pointe sur le le poids du corps sur le pied droit et plier le genou droit tout en tendant la jambe Ă  l’étape numĂ©ro 3. L’illusion est renforcĂ©e si ce mouvement se fait sans Ă -coup et si les deux pieds glissent au sol en alternance Ă  la mĂȘme vitesse. Des mouvements du haut du corps et des bras peuvent aussi renforcer cette illusion. En plus du backslide, les danseurs de hip-hop font aussi une figure nommĂ©e le moonwalk, mais elle est rĂ©alisĂ©e d’une maniĂšre circulaire d’oĂč la rĂ©fĂ©rence Ă  la lune moon+walk=marche lunaire. Ce pas fait partie d’un ensemble de mouvements regroupĂ©s sous la dĂ©nomination glides ou floats avec le sidewalk ou le kangaroo walk backwalk en courant. Dans les annĂ©es 90, ces mouvements ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s dans le style de danse hip-hop appelĂ© liquid pop oĂč les danseurs miment le dĂ©placement d’un fluide d’énergie dans le corps et ses effets. On le voit, il y a bien des choses Ă  dire sur un simple mouvement qui, s’il n’y avait pas eu Michael Jackson, n’aurait probablement pas eu autant d’adeptes. Depuis le dĂ©cĂšs de ce dernier, on ne compte plus le nombre de personnes qui ont dĂ©cidĂ© d’apprendre Ă  faire le moonwalk Ă  sa maniĂšre et cela en hommage Ă  leur idole. Lorsqu’on parle de danse, on pense parfois aux films d’Hollywood en noir et blanc mettant en vedette Fred Astaire et Ginger Rogers. Comme j’adore cette Ă©poque et ce genre de films, je m’en suis d’ailleurs inspirĂ© dans une nouvelle composant mon second recueil Nouvelles histoires de danseurs ». On revoit Ginger et Fred, dansant Ă  l’unisson au rythme des cliquetis de claquettes qu’ils produisent sur le sol en rythme avec la musique jazz de la bande-son. En rĂ©alitĂ©, mĂȘme si c’est ce couple que l’histoire retient, Ginger Rogers n’a pas Ă©tĂ© l’unique partenaire de Fred Astaire et, par ailleurs, tout n’a pas toujours Ă©tĂ© si facile que cela pour ce gĂ©nie de la danse. J’ai choisi aujourd’hui de vous brosser rapidement son histoire et ses partenariats fĂ©minins dans la danse tout au long de sa carriĂšre. Fred Astaire est nĂ© le 10 mai 1899 dans le Nebraska, aux États-Unis, sous un autre nom Frederick Austerlitz dont le patronyme est hĂ©ritĂ© de son pĂšre autrichien. À l’occasion d’une perte d’emploi, ses parents ont dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  New York en imaginant l’impact positif que cela aurait sur la carriĂšre de leurs enfants, Frederick et Adele. Astaire » est le nom d’artiste que les jeunes gens prirent en 1905 alors qu’ils dĂ©veloppaient un numĂ©ro commun de vaudeville. On dit qu’ils en eurent l’idĂ©e d’aprĂšs l’un de leurs oncles qu’on appelait l’astaire ». Ce numĂ©ro connut un bon succĂšs initia une sĂ©rie de tournĂ©es dans le circuit Orpheum qui les mena Ă  Broadway en 1917. Leurs prestations mĂȘlaient dĂ©jĂ  claquettes, valse et tango aux mouvements de danse plus classiques. AprĂšs s’ĂȘtre produits ensemble durant des annĂ©es aux États-Unis et en Angleterre, Fred et Adele se sĂ©parent en 1932 lorsqu’Adele Ă©pouse Lord Charles Cavendish. Fred poursuivit alors sa carriĂšre en solo tout en se rapprochant d’une nouvelle partenaire, Claire Luce, puis plus tard de Dorothy Stone. 1933 est l’annĂ©e oĂč Fred Astaire passe, pour la RKO, une audition restĂ©e cĂ©lĂ©brĂ©e pour son compte-rendu succinct [Fred Astaire] ne sait pas jouer, lĂ©gĂšrement dĂ©garni, sait aussi danser. » Sans plus
 et assez peu encourageant, mais il paraĂźt que ses grandes oreilles et la ligne de son menton lui confĂ©raient un charme au point qu’il fut finalement embauchĂ©. S’en suivit une sĂ©rie de tournages pour la MGM Dancing Lady » avec Joan Crawford et Clark Gable et la RKO Flying Down to Rio », traduit par Carioca » lors de sa sortie en France, pour la premiĂšre fois avec Ginger Rogers. Son duo avec Ginger Rogers fut plĂ©biscitĂ© et il fut dĂ©cidĂ© de donner suite Ă  leur collaboration artistique Ă  l’écran bien que Fred y fut trĂšs rĂ©ticent au dĂ©part en rĂ©fĂ©rence Ă  sa sĂ©paration d’avec sa sƓur. Le nouveau couple de danse tourna ensuite dix films ensemble entre 1934 et 1938. Le succĂšs de ces derniers permit Ă  Fred une totale autonomie dans sa maniĂšre innovante de prĂ©senter la danse dans ses tournages. On crĂ©dite Fred Astaire de deux innovations majeures en premier, le fait de tourner une scĂšne de danse en une seule fois sans s’arrĂȘter comme dans un spectacle en direct et avec une seule camĂ©ra filmant en lĂ©gĂšre contre-plongĂ©e ; en second, ses scĂšnes de chant et danse faisaient partie intĂ©grante de l’action du film qui progressait dans le mĂȘme temps. Fred Astaire est considĂ©rĂ© comme un artiste-danseur icĂŽne de l’ñge d’or de la comĂ©die musicale de 1932 Ă  1957. Le style de l’exĂ©cution chorĂ©graphique de Fred Astaire est reconnu pour son originalitĂ©, son Ă©lĂ©gance et sa prĂ©cision. Il a composĂ© son propre style Ă  partir de diverses influences, dont les claquettes, le swing, la danse classique et le style de danse en couple introduit par Vernon et Irene Castle. Tout cela mĂ©langĂ©, c’est donc bien le style Fred Astaire. Il est Ă  noter que, mĂȘme si sa maniĂšre de danser sur de la musique swing diffĂšre sensiblement du lindy hop et se rapproche plutĂŽt du foxtrot, Fred Ă©tait admiratif des danseurs de lindy et inversement. C’est tout du moins ce que Frankie Manning raconte dans son autobiographie. AprĂšs ses films avec Ginger Rogers, Fred fut associĂ© Ă  d’autres danseuses de premier plan comme Eleanor Powell ou Rita Hayworth. Mais le succĂšs ne fut pas au rendez-vous. L’échec de Yolanda et le voleur » de Vincente en 1945, dĂ©courage tellement Fred Astaire qu’il songe Ă  prendre sa retraite et se consacre aux courses et Ă  son Ă©curie. Mais voilĂ  qu’un jour Gene Kelly, son Ă©ternel rival, se casse la cheville et qu’Arthur Freed appelle Fred Astaire pour le remplacer avec Judy Garland dans Parade de Printemps » qui fut un succĂšs au box-office. Et le voilĂ  reparti pour une seconde carriĂšre et un contrat de 10 ans avec la MGM. Puisque Judy Garland est dans un Ă©tat de faiblesse important, Fred est de nouveau associĂ© Ă  Ginger Rogers dans Entrons dans la danse ». Un peu plus tard, en 1950, il reçoit son premier Oscar pour avoir Ă©levĂ© les standards de la comĂ©die musicale ». La mĂȘme annĂ©e, il tourne Un mariage royal » avec Jane Powell qui joue un rĂŽle ressemblant Ă©trangement Ă  la vraie vie d’AdĂšle, la soeur de Fred, par certains aspects. Et voici The Band Wagon » Tous en scĂšne » en français en 1953 oĂč Fred partage la vedette avec Cyd Charisse. Nous avons tous en mĂ©moire la fameuse scĂšne trĂšs hot du Den Bones CafĂ© entre Fred en costume clair et Cyd dans une robe rouge vif. Le succĂšs fut au rendez-vous. Par la suite, Fred Astaire tourna avec Leslie Caron dans Daddy Long Legs », Papa longues jambes », l’annĂ©e oĂč son Ă©pouse dĂ©cĂšde,d’oĂč les yeux un peu bouffis de Fred dans certaines scĂšnes, Audrey Hepburn dans Funny Face », DrĂŽle de frimousse », puis de nouveau avec Cyd Charisse dans La belle de Moscou » en 1957. Ce film comporte la particularitĂ© d’avoir pour dernier morceau dansĂ© un rock’n’roll composĂ© par Cole Porter sur lequel Fred danse en chapeau claque et avec sa classe habituelle. Cela symbolise un peu la fin d’un genre et d’une Ă©poque. Les autres apparitions filmĂ©es de Fred Astaires sont moins connues de nos jours. Il est en particulier frĂ©quemment passĂ© Ă  la tĂ©lĂ©vision Ă  partir de 1954. On notera quand mĂȘme des films comme Mon sĂ©ducteur de pĂšre en 1961 », Baltimore Kid » un western
 en 1970, La tour infernale » en 1974. Fred Astaire a alors 74 ans et ne danse plus Ă  l’écran. Il fera ses adieux dĂ©finitifs au cinĂ©ma en 1981 et mourut le 12 juin 1987. Les mots pour nommer les chaussures sont nombreux. On y trouve les sages souliers d’antan, les godillots un peu rustiques, les vulgaires godasses, les plus modernes grolles, les sophistiquĂ©s escarpins, les antiques cothurnes, les grossiers Ă©crase-merdes ou encore les simples tatanes ; et j’en passe ! Si le vocabulaire est riche, on pense bien que les utilisations sont tout aussi nombreuses. Les danseurs les plus aguerris n’hĂ©sitent pas Ă  pousser le luxe jusqu’à changer de chaussures selon le type de danse qu’ils souhaitent pratiquer ou encore en fonction du type de sol. Alors cette manie est-elle bien fondĂ©e ? Imaginez-vous, mesdames, mesdemoiselles, Ă  danser le rock dans une soirĂ©e animĂ©e. L’ambiance monte tellement qu’à un moment donnĂ© votre danseur vous glisse Ă  l’oreille Attention, acrobatie ! » Et lĂ , c’est le drame ! Vous pensez Ă  votre paire d’escarpins en nubuck avec le petit talon adĂ©quat et refusez l’acrobatie au grand dam de votre partenaire. Eh oui, acrobatie ne rime pas avec talons hauts. Danser le rock se fait donc de prĂ©fĂ©rence avec des chaussures plates voire mĂȘme des baskets pour attĂ©nuer les petits chocs dus au piĂ©tinement continuel ou aux rĂ©ceptions des petites acrobaties. Il existe mĂȘme des chaussures spĂ©ciales avec des semelles compensĂ©es microaĂ©rĂ©es rĂ©ellement trĂšs lĂ©gĂšres et pratiques. Et le jive ? allez-vous me dire. Effectivement, les danseuses de jive portent les mĂȘmes chaussures Ă  talons que pour les autres danses latines. Mais il faut savoir que le rĂšglement de cette danse de compĂ©tition interdit les acrobaties les partenaires doivent continuellement ĂȘtre en contact avec le sol. Parlons-en, des compĂ©titions. La danse sportive comporte deux catĂ©gories de danses les danses latines et les danses standard. Les danseuses de danses latines cha-cha, etc. ont souvent des chaussures ouvertes la sandale, un peu style Ă©tĂ© avec un talon moyen 6,5 cm par exemple alors que, pour les danses standard valse, etc., elles ont plutĂŽt des chaussures fermĂ©es l’escarpin, un peu style hiver pour caricaturer. Les danseurs ont aussi le choix les chaussures standard au talon bas ou les chaussures latines au talon cubain environ 4 cm de haut. Pour la danseuse comme pour le danseur, la semelle souple des chaussures est en cuir retournĂ© afin de leur confĂ©rer un meilleur appui sur un parquet de bois cela ne sert Ă  rien si vous dansez sur du carrelage, Ă©videmment. Il est Ă©vident que ces chaussures ne peuvent pas ĂȘtre portĂ©es Ă  l’extĂ©rieur elles ne sont pas faites pour cela. Comme les poussiĂšres et la saletĂ© adhĂšrent facilement Ă  la semelle, on la gratte de temps en temps avec une brosse en mĂ©tal pour retrouver les qualitĂ©s souhaitĂ©es. En plus des cas de figure que je viens de dĂ©tailler, il ne faut pas oublier que, pour faire de la danse Ă  claquettes, il faut des chaussures Ă  semelle rigide Ă©quipĂ©es de fers mais on fait aussi Ă  prĂ©sent des sneakers Ă  fers
, sinon ça fait beaucoup moins de bruit, forcĂ©ment
 Les danseurs de swing/lindy hop sont rĂ©partis entre ceux qui prĂ©fĂšrent les chaussures de villes traditionnelles souvent bicolores noires et blanches et ceux qui prĂ©fĂšrent les chaussures de sport avec leur semelle souple. Dans le premier cas, les glissades slides sont plus faciles et, dans le second, les pas sont bien amortis et la sensation des bounces du lindy est facilitĂ©e. À chacun sa prĂ©fĂ©rence. Dans un autre registre, les danseuses de tango argentin et de salsa affectionnent des chaussures Ă  talons trĂšs hauts. Leurs jeux de jambes sont ainsi mis en valeur et cela participe au style de la danse. Pour le tango, le poids du corps peut ainsi ĂȘtre facilement portĂ© sur l’avant du pied alors que pour la salsa, le dĂ©hanchĂ© est augmentĂ©. Bien sĂ»r, si vous dĂ©butez, n’investissez pas dans de multiples paires. Attendez d’avoir atteint un niveau minimal pour que cela serve rĂ©ellement Ă  quelque chose. D’autant plus que les chaussures de danse coĂ»tent plus cher que des chaussures de ville que vous utiliserez en plus lors d’autres occasions. Pour dĂ©marrer, de simples chaussures de ville ou des baskets pour le rock peuvent convenir. Un blog qui parle de danse

film animé sur un manchot faisant des claquettes